Sur un pommier une fleure née.

Elle sent sur ses feuilles la brise et la rosée.

Les feuilles tombées

Elle rougie d’être déshabillée.

Elle grossit

Elle mûrit

Tout le monde la veut,

Elle est le privilège de Dieu.

Les vers commettent un péché,

Ce qui est un comble sur un pommier.

Ils se nourrissant du fruit,

Et partent une fois le forfait accompli.

Telle une  « pomme d’arrosoir » lors de la rosée du soir

Au dessus du trottoir,

Ce renflement percé

Déverse sur le bitume l’eau qui la traversée.