Petit exercice de ma formation journalistique sur les angles. Je devais réécrire la dépêche ci-dessous sous la forme d’une brève d’une dizaine de lignes en suivant le principe de la pyramide inversée en étant l'un des protagonistes.

Heu

Une histoire cochonne avec Bardot dedans…

Grouiiinnnnnn, ce mercredi on nous a arraché à notre « moman » et abandonné sous une grande structure métallique en forme de pointe. « La tour Eiffel » a dit mon éleveur, avant de tourner les talons avec sa tête de cochon et de disparaître pour toujours. Il avait l’air très mécontent ! Paraît que je ne vaut plus grand chose. « Qu’être éleveur « ça eu payé mais ça ne paye plus ». Moi j’étais très triste. J’ai essayé de faire copain comme « moi-même » avec les touristes. Mais ils n’avaient pas l’air d’accord, mon parfum sans doute.

Après je ne sais pas ce qui s’est passé, je me suis retrouvé sur un parking de Supermarché. Dans un chariot au milieu de vieux paquets de Fleury-Michon et de Justin Bridou. Moooommmmannnnnnn !

Heureusement, une vieille dame blonde qui ressemble à la femme du fermier, mais en plus mal coiffée…. Une certaine Brigitte nous a récupérées dans ces petits bras sentant la naphtaline. Elle nous a ramené dans une drôle de ferme avec plein de gamins humain qui veulent nous donner à manger sans arrêt. Bref, maintenant, avec mes frères on est heureux comme des cochons dans la boue. Je suis un porc tout gai.

20/01/2010
Des associations de protection des animaux ont porté plainte mercredi auprès du TGI de Paris contre des éleveurs de porcs de la Marne qui avaient lâché le 22 décembre des porcelets sous la tour Eiffel pour protester contre le faible cours de la viande porcine.Dans un communiqué commun, l'Oeuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs (OABA) et la Fondation Brigitte Bardot ont "dénoncé ces lâchers d'animaux qui donnent une image déplorable de la profession d'éleveurs". A l'issue de la manifestation, les éleveurs qui protestaient notamment contre un prix de la viande à 1,10 euro du kilo alors que le coût de production est de 1,30 euro par kilo, avaient laissé les animaux sur place, ont rappelé les défenseurs des animaux dans leur communiqué.Ce sont les services de la préfecture de police de Paris qui, ayant trouvé les animaux tremblants dans un chariot de supermarché, les avaient conduits à la fourrière de Gennevilliers (Hauts-de-Seine)", ont-ils ajouté."Scandalisé par de telles méthodes", Frédéric Freund de l'OABA s'est interrogé "sur la nécessité de rappeler aux éleveurs que les animaux ne sont pas du fumier que l'on abandonne sur la voie publique, aux portes des préfectures". De son côté, Christophe Marie, de la Fondation Brigitte Bardot, a estimé "que ces comportements démontrent que le bien-être animal n'est pas une priorité pour un grand nombre d'éleveurs".Selon eux, un tel délit est passible de 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende. Quant à la douzaine de porcelets, ils ont été pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot et la SPA pour finir leur vie en liberté dans des structures d'accueil (refuges, fermes pédagogiques), ont indiqué les associations de protection animale.