Si on savait que depuis Pacific Rim et le king Kong de Peter Jackson, les américains tentent de faire revivre les grandes licences du genre avec notamment Godzilla 2 dans les cartons pour 2018 (avec en guest Mothra, Rodan et Ghidorah dedans...), la rumeur d'un univers partagé avec King Kong grandit. En effet Kong : Skull Island est prévu pour 2017 et Warner Bros aurait bien envie de récupérer les droits du singe géant. Selon le Hollywood Reporter, l’organisation nommée Monarch et chargée de surveiller les créatures dans le film Godzilla sera à l’honneur également dans le scénario de Skull Island, ce qui serait un premier pas vers un film réunissant pour la seconde fois ces deux forces de la nature.

Mais les infos vraiment alléchantes viennent du New York Comic Con (NYCC) qui se déroule actuellement. En effet les japonais ont décidé de faire revivre eux même (et en parallèle de l'exploitation américaine) leur licences.

C'est ainsi qu'il y a quelques semaines était annoncé "Shin Gojira", ce qui veut dire le nouveau ou le vrai Godzilla. Hideaki Anno (Neon Genesis Evangelion’s) et Shinji Higuchi (Attack on Titan’s) seront aux commandes de ce projet prévu pour 2016 et dont le site officiel ne manquera pas de donner des news: http://shin-godzilla.jp/

Autre grande nouvelle duNYCC c'est que Godzilla ne sera pas seul en 2016 (même si le trailer ci-dessous parle de 2015), le lézard pourrait affronter au box offic son concurrent depuis 50 ans. En effet Gamera revient dans un film anniversaire intitulé "Heisei Gamera: Perfections". Ce 13e film de la tortue géante aura un format surprenant qui relate l'histoire des nombreuses séquelles de Gamera. Le récit est situé dans l'époque moderne est produit par la même team que Kamen Rider Kuuga.

Je me rappelle que le réalisateur du documentaire "kaijunited: le japon, les monstres et nous" suite du drame de Fukushima, m'avait demandé en 2011, si le Japon referait des films de monstre. J'avais répondu que Godzilla avait servi à panser les plaies d'après-guerre, les traumatismes des bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki. Et que très certaienements, ils auraient à nouveau besoin des Kaijus pour aborder à nouveau les thèmes écologiques, la peur du nucléaire et l'espoir personnalisé par les générations futures. A l'époque les studios disaient en avoir fini avec ces films et vouloir vivre des rentes américaines de l'exploitation de ces grandes licences.