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Voeux mariage

Petit coucou de l'équipe de Nolife, du donjon de Naheulbeuck, Alexandre Astier, Dark Vador, Tilk, Jean-Jacques Goldman, Renaud, Florence Foresti, la troue de Mama Mia, Starlion, Stan Lee, Bruel....


Voeux mariage par beyonder2099

Les stars que je rencontre

C'est sur que moi je ne reconnais pas dans la rue du simple Lofteur... moi il me faut de l'artiste, du vrais pour que je le reconnaisse.  Orlan  travaille dès les années 70 sur con corps. 

C'est une artiste multimédia (peinture, sculpture, installations, performance, photographie, images numériques, biotechnologies). Son œuvre interroge le statut du corps et les pressions politiques, religieuses, sociales qui s'y impriment. Elle nomme son art « art charnel », dans la mouvance de l’art corporel. Contrairement à l'art corporel, dont l'objet est le résultat final, l'art charnel s'intéresse surtout à l'opération chirurgicale performance et au corps modifié, devenu lieu de débat public. 
C'est donc au centre Beaubourg que je l'ai croisé hier...

Interview réalisé lors du festival de la Bande Dessinée aéronautique des 18 et 19 octobre

A l’occasion de cette quatrième édition des Rencontres de la Bande Dessinée aéronautique et spatiale, les jeunes dessinateurs et scénaristes côtoieront les auteurs confirmés comme Francis Bergèse (Buck Danny), Yann (Pin up) ou encore Marvano (La guerre éternelle). Outre les traditionnelles séances de dédicaces, le public a put suivre des visites guidées animées par des auteurs. 

Francis Bergèse dessinateur français de bandes dessinées aéronautiques connu pour avoir dessiné les séries Biggles et Buck Danny dont il est devenu le dessinateur à partir de l'épisode 41 (Mission Apocalypse) suite à la disparition de Victor Hubinon. Passionné d'aéronautique c'est lui qui co-anime la visite guidée du musé du Bourget dans l'espace dédié à la seconde guerre mondiale. C'est après un café que je le rencontre.

Le compte-rendu suivant est la compilation des discussions eu avec les auteurs tout au long de la journée.

Beyonder : Bonjour. Lisiez-vous des BD d'aviation dans votre jeunesse ?

Francis Bergèse : Je lisais de temps en temps des BD pocket d’avions de guerre, d'ailleurs à la caisse à l'entrée, le vendeur de BD a un paquet pour moi, un des visiteurs m'a laissé une pile de vieilles BD pour moi car j'avais déjà dit que j'aimais bien ces BD (rires).

Beyonder : Il s'agit de BD pocket italienne c'est ça ?

Francis Bergèse : Je ne sais pas, non je crois que c'est anglais il y a toujours des histoires avec la Royal Air Force. Je me rappelle d'un dessinateur très bon, mais son nom n'était pas indiqué, il y en avait un autre moins bon mais dont les histoires étaient excellentes.

L'entretien est interrompu par l'arrivée de Christian Marin le Ernest Laverdure des chevaliers du ciel à la TV. Les deux amis se saluent chaleureusement et prennent des nouvelles l'un de l'autre.

Francis Bergèse : Il est toujours gaillard hein? Il sera avec moi au Festival d'Igny les 13 et 14 décembre. C’est en région Parisienne. Cette année le festival a pour thème "L'aviation", c’est moi qui ait réalisé l'affiche. Il y a même une exposition qui m’est consacrée. 

Yvan Fernandez qui a repris les aventures de Tanguy et Laverdure avec  Jean-Claude Laidin dans l'album "Prisonniers des Serbes" (Dargaud 2002) : Christian Marin a retrouvé une seconde jeunesse. Le rôle de Tanguy lui avait fait beaucoup de mal, il n'arrivait pas à s'en décoller. Il était brun avant, il avait dut se teindre pour je ne sais quelle raison, mais après plus personne ne pouvait le concevoir en brun. Là il re-vie, les gens ne l'ont pas oublié (des visiteurs demandent effectivement à l'ancien acteur des dédicaces et des photos) 

Beyonder : Ca fait longtemps que vous venez à ce salon ?

Francis Bergèse : Ca fait 4 ans, je suis là depuis le début.

Yvan Fernandez : Ca fait trois ans, et toujours avec le même album, j'ai honte

Jean-Claude Laidin : Rassure-toi l'année prochaine tu en auras un autre (le scénariste montre les planches noir et blanc du prochain album à sortir)

Yvan Fernandez : Justement il faut qu'on en reparle, il y a un problème (après avoir chuchoté quelque chose à l'oreille de son comparse)

Jean-Claude Laidin : hoo ça c'est rien. Regardez un peu ces dessins, ces forêts, il n'y a pas a dire c'est un artiste (montrant Yvan Fernandez) j'espère pouvoir sortir cet album en grand format et en noir et blanc en série limité.

Yvan Fernandez : je ne suis pas sur que ça apporte grand-chose, si la photogravure, heuu, scan devrais-je dire maintenant, est d'aussi mauvaise qualité que pour la couleur ça n'apporte rien à ce que ce soit en grand format. Pour cet album ce n'est pas si mal, il y a eu pire.

On n'écoute pas les auteurs ! Par exemple le papier pour cette Bd devait être mat normalement, les intégrales de la série c'est n'importe quoi, il n'y a pas toutes les couvertures et le tome 8 se trouve avec une histoire à suivre dans le tome 9.

Beyonder : oui peut-être mais ça a l'avantage de permettre de diminuer la place des BD dans les Bédéthèques, c'est que la place se fait rare pour les collectionneurs.

Yvan Fernandez : Oui je dois en avoir beaucoup moins que vous, j'ai quelques tirages spéciaux ou dédicacés, mais j'entends des chiffres impressionnant de 8 000 BD parfois. J'ai un voisin qui a tellement de BD chez lui que dans toutes les pièces il faut se déplacer de profil à l'égyptienne. 

Beyonder : Ce salon rallie les passionnés de Bd et les passionnés d’aviation. En êtes-vous vous-même ?

Yvan Fernandez : Je ne pilote pas, mais j'aime bien les avions (il a discuté de bataillons et de modèle d'avion avec des passionnés d'aéronautique, il est clair qu'il maitrise son sujet). C'est comme les voitures, je les adore, leur mécanique, leur fonctionnement bien plus que leur design… mais je n'en conduit pas. Ca vaut mieux pour tout le monde vu ma vue (dit-il en montrant ses lunettes).

Jean-Claude Laidin : Moi je suis devenu pilote d'avion par amour de la série Tanguy et Laverdure.

Patrice Serres, il a dessiné un grand nombre d’albums de BD : « Tanguy et Laverdure » sur les scenarii de Jean-Michel Charlier en collaboration avec Gillain, puis seul après la mort de ce dernier : Moi je ne suis pas un passionné d’aviation, mais un passionné de dessin. Peu importe ce que je dessine, ça reste des dessins. Je ne dessine pas des avions mes des représentations de l’idée d’avion, ce ne sont que des taches, puis il y a des avions tellement blizzard qu’ils ne ressemblent même pas à des avions. 

Beyonder : Vous n’aimeriez donc pas reprendre la série ?

Patrice Serres : Ca fait 25 ans que je ne dessine plus Tanguy et Laverdure et je n’ai pas du tout envie de le refaire, je préfère travailler sur des sujets qui me passionnent, la chine (il a sorti « Qin », un ouvrage publié en 2004 narrant la vie et l’œuvre du premier empereur de Chine et plus grand tyran de tous les temps), les insectes. Mais le dessin de fuselage d’avion m’a été très utile. Une fourmi, ça ressemble énormément à un avion, les formes rondes… (il a mis en images les « Fourmis » de Bernard Werber en 1993). Par contre une abeille c’est plus organique, c’est velu… (il a publié le « Bal des Abeilles » d’après les travaux du professeur Rémy Chauvin  en 2001).

Beyonder : Pensez vous que ce soit facile pour un auteur de faire ce qu’il aime ?

Yvan Fernandez : Le problème actuellement c’est qu’il y a trop de production.

Patrice Serres : On produit trop, avant les maisons d’édition connaissaient leurs artistes et proposaient des idées, là ils font des sortes de concours, «  dessinez-moi quelques planches gratuitement et on vous dira si le projet nous intéresse ». Même à moi on l’a fait. J’ai claqué la porte, je suis Patrice Serres tout de même. Bon parfois je participe à des concours mais c’est mon choix. Par exemple pour la Poste pour un timbre Marianne. J’étais longtemps pressenti pour remporter le concours mais comme c’était Sarkozy qui devait trancher en dernier et qu’à ce moment il était bas dans les sondages il a choisi le projet le moins polémique.

Beyonder : Merci.

 

Interview Ryuhei Kitamura

Cinquante ans et toutes ses dents, 28 films et pas une ride si ce n’est la balafre américaine de Roland Emmerich en 98. The King of the monsters GODZILLA revient pour FINAL WARS. Si notre monstre favori revient en France le 31 août prochain, il était déjà à l’affiche le mercredi 29 juin 29 juin au Publiciscinemas en présence exceptionnelle de Ryuhei Kitamura Ryuhei Kitamura! C’est donc très gentiment qu’il a répondu à nos questions.

 

Bonjour, pour commencer est-ce que tout le monde au japon est fan de Godzilla ?

(rires) Bonjours, c’est un véritable plaisir que d’être ici, je me sens un peu Français. En effet j’ai un chien français, alors c’est un peu comme si je revenais chez moi. Pour répondre à votre question, non tout le monde, au japon, n’est pas fan de Godzilla, certain sont fans de Gamera ! (rires)

 

Ce film est sorti en novembre dernier au Japon pour les 50 ans de la création de Godzilla. Est-il facile d’accepter un tel projet ?

Vous savez quand Wataru Mimura m’a proposé de faire ce film, j’ai dût réfléchir deux secondes avant de dire oui. Vous vous rendez conte faire un film Godzilla… wouahou.

 

Vous avez toujours été un fan de ce personnage ?

J’ai grandi avec ces films, le premier que j’ai vu c’était Godzilla Vs Mechagodzilla (film de 1974 réalisé par Jun Fukuda). C’est d’ailleurs les Godzilla des années 60 et 70, qui  sont assez grouvy, que je préfère. J’aime beaucoup moins ceux des années 90.

 

Ce film, fait pour un anniversaire, est-il un véritable film, ou est-ce plus un hommage rendu au personnage ?

Non c’est un vrai film qui reprend les meilleurs moments de la saga Godzilla. Il y a de l’humour et beaucoup d’action. J’ai demandé au concepteur du costume de faire en sorte que le monstre soit plus rapide, plus souple, plus fort. On y retrouvera tous les meilleurs éléments qui composent la saga Godzilla. On serra tantôt attendri par le monstre tantôt effrayé par sa fureur dévastatrice.

 

Malgré les codes très strictes imposé dans la réalisation d’un tel projet, ce film reste t-il le vautre ou est-ce une commande de la Toho ?

Non ça reste fondamentalement mon film, vous y retrouverez d'ailleurs des éléments de Versus L'Ultime Guerrier. Les seuls limites qu’on voulait m'imposer étaient budgétaires : moins d'explosions, moins de scènes à effets spéciaux... mais quand on m'a dit de supprimer la scène de combat à Paris je leur ai dit d'aller « se faire foutre » (rires). Vous savez le budget était trois fois plus important que pour un autre Godzilla donc j'ai vraiment été libre de faire ce que je voulais. Puis j'avais des le début fixé mes exigences. Quand Wataru Mimura m'a proposé de faire ce film je lui avait dit que ça faisait longtemps que je ne dépensais plus d'argent pour aller voir un de ses Godzilla au cinéma, qu'il fallait que le personnage change. Il a cru que je blaguais, et m'a laissé faire à ma manière.

 

Pour finir, la question qui fâche, que pensez vous du Godzilla américain ?

Est-il nécessaire que je réponde à cette question ? Les fans savent très bien. Les autres comprendront en regardant mon film. En effet j’y fait se confronter le vrai Godzilla avec le Godzilla américain (un tonnerre d’applaudissement dans la salle qui sera répété durant la projection du film lors de cette scène).

 

Staf Star Wars

Peter Mayhew et Anthony Daniels
rencontre avec Chewbacca et C3PO

Ce noël un des grands cadeaux sera sans conteste le DVD du dernier opus Star Wars. Dans cet épisode, le meilleure de la saga selon un grand nombre de personnes, nous retrouvons deux personnages en costume chère à notre coeur. Chewbacca qui fait son grand retour dans Épisode 3 et C3PO présent depuis l'Épisode 1. A cette occasion voici la retranscription de notre rencontre avec Peter Mayhew, l'acteur se cachant derrière le costume de Chewbacca, nous l'avions rencontré en décembre 2001 à Arkham, et d'Anthony Daniels, le mime de C3PO que nous avons rencontré en septembre 2004.




Le climat glacial et pluvieux m'embrume l'esprit et les rétines. Aussi arrivé devant Peter Mayhew impossible de ne pas être impressionné par ses 2m20, sa main géante qu'il tend pour serrer la nôtre et sa pilosité qui tout compte fait me pousse à me demander s’il n’avait pas gardé son costume...

Bonjour. Comment avez-vous obtenu le rôle du Wookie le plus connu sur Terre ?
Peter Mayhew
 : Un ami qui connaissait George Lucas m'a conseillé pour le rôle lorsqu'il a appris qu'il cherchait quelqu'un. Je me suis donc rendu à un rendez-vous. Alors que j'attendais assis George Lucas est entré dans la pièce, comme je suis bien élevé je me suis levé. Il ma dévisagé des pieds à la tête et après 30 minutes j'étais engagé.

Pensez-vous que vous reprendrez le rôle pour la nouvelle trilogie ne cours ? 
Peter Mayhew : Rien n'indique que le personnage de Chewbacca pourrait apparaître dans l'Épisode 2, ou l'Épisode 3.

Après toutes ces années à signer des autographes n'êtes vous pas lassé de cet exercice ?
Peter Mayhew : Non pas du tout, ça me donne la possibilité de voyager à travers le monde et de voir les différentes perceptions, en fonction des pays, qu'ont les gens de mon personnage et de la saga de George Lucas.

Alors que le traducteur me laisse pour aller vendre des photos aux fans et encaisser les 100F (et oui en ce temps là on payait avec une obscure monnaie du nom de francs) payables d'avance pour une dédicace, je quitte Peter Mayhew et rejoint dans la rue le 501e, ou groupe de même nature, qui défile en costume de Storm Troopers sous la pluie.

*******

Quelques années plus tard alors que dans la matinée la file d'attente pour voir l'acteur dans le corps de C3PO descendait un étroit escalier pour plusieurs heures d'attente, nous retrouvons Anthony Daniels l'après midi, seul dans la pièce dédiée aux dédicaces, en train de faire un peu de rangement.

Bonjour. Ne regrettez vous jamais d’avoir accepté le rôle de C3PO ?
Anthony Daniels : Au début je ne voulais pas tourner dans ce film dont je ne savais rien, sans doute une série Z de plus. Mais si j’avais refusé ce rôle je m’en serais voulu à vie. Je regarderais le type qui l’aurait accepté en pensant que j’aurais peu être à sa place et être célèbre. Je serais sans doute devenu magasinier dans un supermarché sans ce rôle. Mais il est vrai que j’ai beaucoup souffert physiquement dans ce costume, surtout lors du tournage en Tunisie.

Qu’est-ce qui a fini par vous convaincre de jouer un robot ?
Anthony Daniels : J’avais fait de la résistance auprès de mon agent, puis finalement je me suis retrouvé dans le bureau de Georges Lucas. Là j’ai vu les esquisses du costume, notamment un dessin de Ralph Macquarrie où C3PO est sur la surface d’une lune. La tristesse du robot sur cette planète désolée m’a donné envie de lui venir en aide. De faire mienne sa cause.

En retour il vous a aidé à conserver la ligne ? Pas facile de tenir dans cette armure.
Anthony Daniels : Le costume que l’on voie dans l’Episode 2 est celui de l’ancienne trilogie donc il fallait que je rentre dedans.

 

Propos recueillis par Mr. Bey
(Novembre 2005, pour Bandes des Cinés)

Interview de Reed-Man

Vous aimez Jack Kirby (le père du Silver Surfer, des New Gods...) vous pourrez dès septembre visiter l’exposition JACK KIRBY ET SES HÉRITIERS, des planches originales, tirages limités, comics... en présence de Mitton, Arnon, Arden et Reed Man. Organic Comix dans le cadre des salons Saga Collection, sera présent :
- le 26 septembre au Parc des Expositions à Chalon-sur- Saône.
- le 07 novembre à Jura Parc à Lons-le-Saunier.
- le 14 novembre au Parc des Expositions à Épinal.
- le 09 janvier au Parc des Expositions à Mâcon.

Mais en avant goût voici l’interview d’un des artistes les plus intarissables sur Jack Kirby : Reed-Man. Co- créateur d’Organic Comix et dessinateur de talent, c’est surtout un artiste fort sympathique.

Beyonder : Au fait comment vous définiriez-vous, comme un dessinateur, un artiste ?
Reed Man: Je suis un artisan au service des comics et du spectacle.

Beyonder : Comment vous est venue cette passion de la BD ?
Reed-Man : Le coup de foudre fut Spécial Strange n°3, mon premier Marvel Comics. J'ai su à ce moment là que je me consacrerais aux super- héros.

Beyonder : Quels sont les dessinateurs qui vous ont fortement inspiré ?
Reed-Man : Ils sont nombreux et pas tous aussi visibles que Kirby où Mitton : Robert Crumb, Charles Burns, Richard Corben, Pierre Ouin, Comes et également des peintres, Hundertwasser, Zao Wou-Ki.

Beyonder : En effet Kirby semble vous avoir fortement inspiré, vous aviez d’ailleurs fait une performance en hommage à Jack (the king) Kirby il y a une dizaine d'années (en 95). En quoi ce dessinateur vous a-t-il marqué ?
Reed-Man : Jack Kirby a créé une écriture, tout un univers de codes graphiques liés au fantastique et à la SF. Libre aux nouvelles générations d'auteurs de lui emboîter le pas où non. Rude, Ladronn, Allred, Scioli, Arnon, Arden sont de dignes héritiers du King, tout en gardant leurs propres sensibilités.

Beyonder : Vous aviez d’ailleurs repris ces codes graphiques pour Fantask Force. A propos avez-vous l'ambition un jour de vendre cette création (ou bien une autre) à une des grands majors américaines?
Reed-Man: Je n'ai pas fait suivre la Fantask' Force aux majors américaines. Mais si une opportunité se présentait, j'imagine avec un label indépendant, why not!

Beyonder : Parmi vos projets actuels y en a-t-il qui concernent des héros américains?
Reed Man : Vous découvrirez ma vision de Superman et Batman à travers une pin-up dans Superman HS n°8 en août. Jean-Yves Mitton m'a proposé un scénario de superman : héros, j'ai réalisé quelques pages qui circulent chez les éditeurs, donc je croise les doigts.

Beyonder : Mais sinon vous avez aussi des projets en France ?
Reed-Man: J'ai été pressenti comme coloriste pour une nouvelle série de Mitton et Molinari, le boulot devrait commencer en septembre. En plus des perfos avec Organic et Elixir, j'accompagne le duo musical Narcisse sur scène.

Beyonder : La musique (le rock) a toujours été très liée aux comics, les performances sont-elles l’occasion de renforcer ce lien, comme si c’était un concert de BD ?
Reed-Man : Votre définition est assez bonne, le fait de présenter son travail en live est un bonheur et un sentiment unique, généralement réservé aux comédiens, musiciens. Cela m'a permis de visiter une dizaine de pays différents et de rencontrer un max de monde.

Beyonder : Quelle impression vous fait la rencontre avec vos lecteurs en chair et en os lors des dédicaces dans des festivals tels qu'Angoulême ?
Reed-Man : J'adore ces moments de rencontres. C'est super de croiser des lecteurs avec qui je communique par courrier.

Beyonder : C'est moins impressionnant que de faire une performance en public ?
Reed-Man: Rien ne peut procurer le plaisir de la scène, c'est complètement différent.

Beyonder : Les performances sont rares dans le domaine de la BD, c’est une particularité d’Organic comix. Comment Organix est-il né ?
Reed-Man : Élodie Ant et moi avons créé Organic Comix en 1989 sur le petit acquis de News From The Dustbins, qui avait déjà la vocation d'éditer des fanzines depuis 1986 (Insomnie, New Comics).

Beyonder : Comment les choses ont-elles évolué entre Words From The Coffin (1989) et Fantask Force ?
Reed-Man : En 1992, j'ai bossé pour l'atelier Semic, où je me suis lié d'amitié avec Rémy Bordelet et Ciro Tota. Fort de cette expérience et de ces rencontres, Élodie Ant, Jean-Marie Arnon et moi avons créé Reptile, nous sommes passés à des plus gros volumes de production,via les kiosques. Puis nous avons entamé des co- productions avec Disjoncteur et Akata (The Pact, Exobiologie, Mantras). Quand Thierry Mornet (rédac chef de Semic) a décidé de relancer la création, il a logiquement pensé à Organic Comix. J'avais toujours craqué sur le Gondolier Noir, Jean-Yves Mitton m'a laissé les droits de ce personnage (issu de Mikros dans Titans) et est content de ce que j'en ai fait.

Beyonder : Comment voyez-vous évoluer cet OVNI du monde du comics ?
Reed-Man : En ce qui concerne les performances graphiques, entre Organic Comix et la Cie Elixir, le carnet de commande est bien rempli. La Fantask' Force squatte la 3ème de couverture de Swing pour quelques mois. Et j'espère trouver un peu de temps pour terminer le n°3 de The Pact.

Beyonder : Pour finir, voici ma question décalée, voire idiote, qui clôture habituellement mes interviews : vous êtes amis avec Mitton qui vous a autorisé à reprendre son personnage du Gondolier Noir, si vous aviez été l'ami d'Arnal auriez-vous repris le personnage de PIF (de PIF et Hercule) ?
Reed-Man : Oui sans hésitation...

Beyonder : si je pose cette question c’est à cause de l’actualité, avec la ressortie en kiosque ce mois-ci de Pif.

Entretien avec Fabian Nicieza

Scénariste de comics de renom, il aime lancer des vannes sur les Français dans ses comics. 
Alors si comme nous, vous aimez bien donner et acceptez de recevoir en retour, faites donc la connaissance de Fabian Nicieza et de son humour.

Guild-Mag : Comment décririez-vous votre travail ? 
Fabian Nicieza : Je suis amuseur publique, et aussi responsable de sortir les poubelles deux fois par semaine.

Guild-Mag : Pourquoi avez-vous commencé à écrire pour des comic Books ? 
Fabian Nicieza : J'ai toujours voulu écrire, mais je savais aussi que c'était difficile de gagner sa vie comme écrivain. Alors, après la fac, je me suis trouvé un boulot dans la publication. Ce qui m'a permis de me faire des contacts, et l'un d'entre eux m'a permis d'obtenir un poste chez Marvel, à la production des comics. Après avoir fait partie de la maison pendant deux ans, j'ai réussi à vendre ma première histoire, depuis j'écris à la maison tout en continuant mon boulot au bureau.

Guild-Mag : Quelle est l’œuvre que vous avez réalisée dont vous êtes le plus fier ? 
Fabian Nicieza : Je ne crois pas l'avoir encore écrite. Mais en y réfléchissant, je dirais que je suis fier de la plupart de ce que j'ai fait sur New Warriors, ainsi que de certaines parties de Nomad et Turok. Et puis je crois qu'il y avait des choses intéressantes dans ce que j'ai fait sur Thunderbolts. C'est un tel processus de collaboration qu'il faut que tous les cylindres carburent en même temps pour que je puisse revenir sur quelque chose et voir comme ça s'est bien passé, au lieu de penser à tout ce qu'on aurait pu faire pour que ce soit meilleur.

Guild-Mag : Qu’écrivez-vous en ce moment ? 
Fabian Nicieza Je collabore avec Kurt Busiek surAvengers vs Thunderbolts. J'écris Hawkeye, Cable etDeadpool ; ainsi que le script d'un projet X qui sera bientôt annoncé. Et puis j'ai écrit et produit un court-métrage intitulé "Red Wind" qui sortira sur Internet fin Mars, début Avril. C'est l'aventure d'une femme assassin, forcée d'effectuer un contrat qui se révèle avoir des ramifications inattendues. Que du fun ! C'est mis en scène par Rafael Kayanan qui est parfois dessinateur de comics, parfois directeur de production, et même parfois chorégraphe de combat et spécialiste international de combat au couteau. 

Guild-Mag : Que pensez-vous de votre public français? 
Fabian Nicieza : J'y pense de la même manière que je pense à tout mon public : je leur suis reconnaissant de dépenser leur argent durement gagné, et de prendre le temps de lire mon travail. J'espère qu'il vous plaît.

Guild-Mag : Connaissez-vous des BD Franco-belges ? 
Fabian Nicieza : Pas vraiment non, en dehors des travaux de Moebius publiés par Marvel/Epic. Honnêtement je ne suis pas un gros lecteur de BD quand il s'agit d'explorer la production mondiale du genre. Je ne connais rien à ce qui se fait en Europe ou aux mangas. En plus récemment, j'ai sérieusement diminué mes dépenses en ce qui concerne les productions actuelles de Marvel et DC. Le gros de mes achats comics maintenant c'est les DC Archives aux couvertures dures, ou des vieux comics de Superman sur EBay. Quand j'ai envie de faire comme si j'étais intelligent je préfère lire des livres d'Histoire, et sinon je m'abrutis devant la télé.

Guild-Mag : Quel est votre comics préféré de tous les temps? 
Fabian Nicieza : De tous les temps : des tas de moments dans Avengers (scénarisés par Thomas, Englehart ou Shooter) ; la collaboration de Thomas et Smith surConan ; Le Quatrième Monde de Kirby ; les Detecticve Comics de Roger et Englehart ; le Daredevil de Miller ; et tout ce que fait Alan Moore. Guild-Mag : Et de ce moment ? 
Fabian Nicieza : En ce moment : ...eh bien... Je viens juste de mettre la main sur quelques épisodes de la Superman Family de la fin des années 70, et j'ai été agréablement surpris de découvrir que mon ami Tom DeFalco y a casé des histoires de Jimmy Olsen et Lois Lane. Sinon, le Superman/Batman de Loeb est vraiment marrant. Et puis je me délecte toujours des histoires écrites par Bryan Bendis, Geoff Johns et Mark Millar.

Guild-Mag : Si je vous demande comme ça une histoire drôle vous me dites ? 
Fabian Nicieza : C'est un français qui entre dans un bar avec les mains en l'air. Alors, le barman lui demande :"Ben, qu'est-ce que vous faites ?" Et le français répond "je me rend"

Guild-Mag : Vous n’avez pas peur qu’à force de vanner les français dans vos comics, le jour ou vous viendrez dans notre beau pays votre tête soit mise à prix ? 
Fabian Nicieza : Absolument pas. Si ça devait en arriver là, je dessinerais simplement un soldat sur un bout de papier et puis je ferais 1 000 photocopies et je les jetterais en l’air. Alors tout le monde croirait que le pays est envahi et vous vous rendriez. Je n’aurais plus qu’à m’en aller tranquillement, avec une bouteille de Merlot dans une main et une baguette dans l’autre. Ou peut-être une belle française sous le bras, à la place de la baguette…

Guild-Mag : Que diriez-vous à des jeunes désireux de vous prendre votre taf ? 

Fabian Nicieza : Allez piquer le boulot de Bendis, il écrit beucoup plus de séries ce qui fait plus de cibles à viser. Sérieusement, je ne crois pas que les choses aient changé au fil des années pour ce qui est de se faire une place dans les "major" du comics - Marvel et DC (si c'est comme ça que vous définissez vos ambitions). J'ai toujours pensé qu'il y avait six portes à déverrouiller, tout ce que vous avez à faire c'est de trouver la clé d'une de ces portes :

1- Travailler dans les comics hors de Marvel ou DC, et attirer l'attention d'un éditeur dans l'une ou l'autre de ces compagnies (comme Brian Bendis ou Judd Winninck)
2- Travailler, ou avoir une réputation, en dehors des comics dans un genre qui intéresse un éditeur chez l'une ou l'autre de ces compagnies (comme Kevin Smith ou Brad Meltzer) 
3- Etre dessinateur dans une de ces compagnies et réussir à convaincre un éditeur de vous laisser écrire (comme Frank Miller, Walt Simmons ou John Byrne il y a longtemps)
4- Connaître un dessinateur dans une de ces compagnies qui veut travailler avec vous et qui accepte de dessiner un de vos scénarios comme présentation pour un éditeur (qui accepterait alors votre boulot).
5- Connaître quelqu'un dans une de ces compagnies (de préférence un éditeur) et faire en sorte que cette connaissance vous donne une chance de vendre votre boulot.
6- Se trouver un boulot dans une de ces compagnies, bien faire son boulot, apprendre à connaître le système de l'intérieur et essayer de vendre votre boulot à un éditeur (comme Frank Tieri, Peter David ou moi-même).
Si vous trouvez une de ces clés, la porte s'ouvrira. Ce qui ne veut pas dire qu'on vous invitera à entrer dans la pièce, ni, si on vous laisse entrer, qu'on vous laissera y rester jusqu'à la fin des temps. Sauf si vous êtes comme moi et que vous vous cachez dans un coin sous une lampe en acajou.

Questions de Titibolt et du Beyonder, traduction de Zort.

L’auto interview de Kurt Busiek

Je ne sais pas si vous avez remarqué chez vos marchands de journaux 
mais une BD qui se faisait attendre depuis plus de 20 ans vient enfin de sortir : 
JLA/Avengers
Venez faire la découverte du scénariste Kurt Busiek.

Je me présente je m’appelle Kurt Busiek, je suis free lance, en fait j’écris des comics. 
Dès mes 15 ans j’ai décidé, j’ai voulu être scénariste de Comics, dès lors j’ai passé les quelques années qui ont suivi à étudier et à pratiquer. Au lycée, j’ai interviewé Dick Giordano (qui était alors 
rédacteur en chef de DC Comics) pour un journal trimestriel, et il m’a invité à lui soumettre quelques scripts.

J’ai écrit un paquet de scripts, plutôt basiques que j’ai envoyés à Dick, qui n’a pas eu le temps de les lire, mais qui les a transmis aux éditeurs pour qui je les avais écrits. L’un des éditeurs, Ernie Colon, a assez aimé mon ébauche de script deFlash pour qu’il me demande de lui donner certaines idées pour Tales of the Green Lantern Corps. 
Je l’ai fait et il en a pris une, et ça a été ma première vente de scénar.

Je pense que l’une des meilleures histoire que j’aie jamais écrite est The Nearness of You dans ASTRO CITY #1/2, (disponible aussi dans ASTRO CITY: CONFESSIONtrade paperback). Mais pour en revenir à ce que je fais actuellement, je peux vous dire que je viens de finir d’écrire les annotations de JLA/Avengers pour les livres de collection de cette série, et ensuite je dois finir un script d’ASTRO CITY.

A part ça, je travaille sur Conan, Avengers/Thunderboltset Marvel : Eye Of The Camera, et quelques autres projets qui n’ont pas encore été annoncés !

De plus, je suis en train de faire une série d’albums pour les Humanoïdes, nommée Redhand, dessiné Mario Alberti. Cet album sortira d’abord en France et seulement ensuite aux USA.

A propos de la France, la dernière fois que je suis venu dans votre pays c’était pour le festival d’Angoulême en 1995, quand Marvel à été nominé pour un prix. J’espère que mon public Français apprécie les livres que je fais.

La première BD que j’ai lu enfant était Tintin et Astérix.Des BD mes parents en avaient un paquet en diverses langues : français, anglais, allemand, latin… dans l’espoir de pousser leurs enfants à apprendre des langues étrangères.

Dans le cas de ma sœur ça a marché, elle était première en langue durant sa scolarité. Dans mon cas, et bien, je me suis mis à aimer les BD. Je suis aussi fan d’Iznogoud,dont je n’ai jamais réussi à trouver de versions anglaises à vendre. J’aime Pin-Up et Les Lumières De L’Amalouque j’ai découvert pour la première fois à Angoulême.

Et un ami à Paris m’envoie les albums de Mélusine dès qu’ils sortent (je trouve les dessins ravissants et j’aime les personnages). Si j’arrive à être dans les temps pour mes productions il faudrait que je perfectionne mon Français (j’ai étudié le Français à l’école mais j’avais 13 ans à l'époque) alors je pourrai mieux lire mes BD…

Sinon de manière plus générale ma BD préférée est Terry And The Pirates de Milton Caniff. J’adore les personnages, les dessins et le sentiment d'aventure que dégage cette BD. 
Et c’est une des raisons pour lesquelles j’adore Pin-Up
 bien sûr. En ce qui concerne les productions actuelles j’aime le travail de Paul Grist(Kane, Jack Staff), ainsi que Usagi, Yojimbo, Fables, Y The Last ManSavage Dragon et bien d’autres encore.

Vous me demandez quel conseil je donnerais à quelqu’un qui voudrait prendre ma place? 
Je lui dirais « C’est la mienne ! Tu ne peux pas l’avoir !”.
Plus sérieusement, je recommanderais de pratiquer tout le temps. La plupart de ceux qui veulent écrire actuellement n’écrivent pas beaucoup, mais il n’y a pas de livres ou de cours qui pourraient mieux vous apprendre que la pratique. Ca, et être réaliste en ce qui concerne le business (les éditeurs ne sont pas là pour vous faire de fleurs), vous devez essayer de vendre vous-même votre travail. Gardez ça à l’esprit, et vous comprendrez mieux le système.

Pour finir notre habituelle question idiote : qui gagnera dans le combat entre Avengers et Thunderbolts (en rapport avec votre mini série) les lecteurs ou l’éditeur?

Les deux J’espère.

Merci Interview collective du Beyonder et de Titibolt. Traduction Beyonder.

Le 12e trophée Jules Verne mettait cette année à l’honneur les super héros

Une bonne initiative plantée par une très mauvaise organisation.

ALBUM (grand temple de la BD américaine nommé Comicshop) et Jules Verne Aventures présentent « Les Dessinateurs Extraordinaires » : le clou du spectacle est le Jules Verne Award de la meilleure œuvre. Les hostilités débutaient le mercredi 10 mars à 16H00 au Grand Rex, en présence de tous les dessinateurs sélectionnés.

Invités : 
- Stan Lee (dessinateur de Spider-Man
) (Dixit le site officiel !) 
- Bryan Hitch (créateur de Ultimates
)
- Kevin O'Neill (dessinateur de la Ligue
)

La première sélection, de six artistes en compétition, des meilleures bandes dessinées fantastiques de l’année 2004 étaient : 
“Neptune” - Tome 1 : À LA CONQUÊTE D’UN RÊVE de Delitte, Jean-Yves Delitte, “Réseau Bombyce” - Tome 2 : MONSIEUR LUNE de Cecil, “La ligue des Gentlemen Extraordinaires”, d’Alan Moore et Kevin O’Neill. “West” - Tome 1 : LA CHUTE DE BABYLONE, de Rossi & Dorison, “Les Aquanautes” - Tome 3 : L’ALLIANCE, de Parnotte & Mallié, “Vortex” - Tome 9 : Tess Wood & Campbell de Stan & Vince.

Le prix n’a pas encore été remis à la date où j’écris ces lignes (le mardi 16 mars 2004).

Ce festival promettait d'être fort intéressant. On y annonçait Christopher Reeves, et Stan Lee. Bref n'importe quel fan de BD est aux anges et commence à grimper aux rideaux. Mais déjà le doute plane.

Sur le site officiel on parle de Stan Lee le dessinateur de Spider-Man (en fait il était le scénariste), Olivier Jalabert (Album) avait prévenu que l’invité que tout le monde attendait ne serait pas là sur le forum Marvel France, mais il n’y a pas eu d’annonce générale vu le nombre de gens persuadés qu’il viendrait…

Bref ça sent le coup médiatique. Enormément de monde venu en début d'après midi pour les dédicaces de Bryan Hitch et de Kevin O'Neill les derniers à avoir eu des dédicaces étaient venus à midi et demi.

Or comme les séances commençaient officiellement à 16h certaines personnes sont arrivées en tout début d'après-midi. Certaines personnes sentant dès l'entrée qu'il serait dur d'obtenir un dessin demande à la caisse si en prenant une place tout de suite ils étaient sûrs d'avoir un sketch.

Un membre du Staf du Rex monte et lui dit "oui bien sûr". Il paye 8 euros et obtient le numéro 94… une trentaine de personnes seulement passeront pour ces auteurs.

Les malheureux qui ont acheté au stand Album une BD qu'ils n'ont pas pu faire dédicacer n'ont pas pu non plus se les faire rembourser (toutefois un échange était possible). Alors un constat s'impose, l'organisation était très mauvaise.

A 20h la veille aucune info sur le déroulé de l'événement n'était encore communiqué aux intéressés, les auteurs Stan et Vince sont arrivés avec deux heures de retard, les organisateurs selon leurs dires ont du eux-mêmes payer leur place (information non vérifiée), et les personnes ayant fait la queue toute la journée et n'ayant rien eu ne pouvaient pas être prioritaires aux autres dédicaces ayant lieu le samedi et dimanche suivant. Une fois de plus Album a montré son incompétence à organiser un événement digne de ce nom.

Entretien avec un dessinateur plein d'avenir

Ce mois-ci c’est Geoff que nous rencontrons.  Il est dessinateur chez Highlight Comics, une association qui produit plusieurs séries dont : Night tales ; Les brèves d'Eden ; Night tales visions ; Behind The Mirror ;  Gwen ; Créatures nocturnes et Collection 400 ML. Ces productions ne sont disponibles que sur Internet ou par le bouche à oreille.

Beyonder : Bonjour, pour commencer, décris-nous un peu Highlight Comics ?

Geoff : Loup Garou, fée, vampires, elfes, et tout cet univers des contes (le premier titre ainsi créé s'appelleNight Tales) fantastiques en bande dessinée ; cependant avec des origines différentes.

Beyonder : Parmi toutes les productions de Highlight sur lesquelles travailles-tu ?

Geoff : J'ai travaillé sur la première histoire de Night Tales Visions (les histoires sont indépendantes des unes des autres, c'est l'équivalent d'un "what if") et je suis dessinateur attitré de Nemesis (sous le label Collection 400 ML).

Beyonder : Ces BD en dehors des réseaux de distribution classiques ont-elles un avenir ?

Geoff : Je n’en sais rien, le monde des comics est dur rien qu'en Amérique, alors en France... Quoiqu'il en soit, c'est l'occasion de me donner à fond dans ma passion, le dessin.

Beyonder : Quels dessinateurs t’influencent ?

Geoff : GIBBONS Dave, du moins son travail surWatchmen, tant au niveau graphique que dans son découpage, et MATHIEU Marc Antoine, parce que c'est la classe.

Beyonder : Sur quels projets bosses-tu actuellement ?

Geoff : J’ai deux projets en cours chez Highlight, et deux autres hors Highlight, ha ambition professionnelle !

Beyonder : Highlight Comics donne une chance à de jeunes auteurs de débuter, mais penses-tu que la créativité et l’inventivité soient l’apanage des jeunes ?

Geoff : Ah je ne  sais pas, je ne comprends pas la question.

Beyonder : Bon bah dis tout de suite que ma question n'était pas claire (rires). Pour finir voici une question récurrente mais idiote que je pose à chaque fois pour conclure mes articles : Highlight Comics fera-t-il un crossover avec Organic Comix (éditeur indépendant de comics français)?

Geoff : Ben si t'as leur numéro hein, mais j'en doute.

Beyonder : On verra ça après l’interview, merci d’avoir répondu à mes questions.

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