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ET?

Au fin fond de la galaxie,

Il existe une autre forme de vie

Qui a réussi à dompter les maladies.

Leurs découvertes les ont grandies.

A force de fouiller l’univers avec des satellites perfectionnés

Ils finiront par découvrir une nouvelle forme d’activité.

Les savants de cette planète seront ravis.

Mais ils ne seront pas qu’il assistent à la fin de cette nouvelle forme de vie.

Au fin fond de la galaxie

Une autre forme intelligente de vie

Assistera à la fin d’une autre race.

Lors de l’explosion de notre planète ils seront aux premières places.

Ils seront surpris de ce suicide.

L’humanité à force de combat courra à une fin stupide.

Les dernières analyses de cette forme de vie révèlent de fort taux de radiation,

Dût à leur ultime confrontation.

Mort de la mort

La mort est critiquée de toute part en coeur.

Certains voudraient bien l’éradiquer.

Admettons que la vie devienne vainqueur,

Que nous tous vivions pour l’éternité.

Cela entraînerait un bouleversement cosmique.

Tout l’univers en serait affecté.

Le premier facteur touché sera économique:

Plus de service concernant la santé,

L’agro-alimentaire, car même les animaux par la faucheuse ne seraient plus appelés.

Plus besoin de se nourrir, puis de quoi de toute façons?

Même les loisirs comme la botanique sont condamnés.

Il n’y aurait plus d’évolution

Dût à la survie du plus fort.

La boucle universelle rompue

Tous attendraient en vain la mort.

Certes la perte de familier, d’amis et même d’inconnus

Est triste, mais elle est obligée.

Et comme tout ce qui est bon pour nous

Il ne faut pas en abuser.

Mangez des pommes

Sur un pommier une fleure née.

Elle sent sur ses feuilles la brise et la rosée.

Les feuilles tombées

Elle rougie d’être déshabillée.

Elle grossit

Elle mûrit

Tout le monde la veut,

Elle est le privilège de Dieu.

Les vers commettent un péché,

Ce qui est un comble sur un pommier.

Ils se nourrissant du fruit,

Et partent une fois le forfait accompli.

Telle une  « pomme d’arrosoir » lors de la rosée du soir

Au dessus du trottoir,

Ce renflement percé

Déverse sur le bitume l’eau qui la traversée.

La lettre

Chère compagne de tous les jours

Je t’écris pour annuler, en toi, mon amour.

Malgré ton éternel présence à mes côtés

Pour le meilleur et la plaisir, tu fus mon aimée.

Malgré tes deux petits défauts:

Ta peur du noir et ton absence de bagou, je ne t’ai pas entendu dire un mot.

Tu ne disait rien, mais tu n’en pensais pas moins.

Tu n’est pas stupide car tu étais toujours d’accord avec moi.

Et tu as bon goût car c’est à mes semelles que tu t’es accroché.

Tu me suivais partout, où j’allais, sauf dans l’obscurité.

De quoi avais tu peur mon amour, ma rose?

Je ne t’aurais rien fait car je tenais à toi comme à mon ombre, et pour cause.

Mais je suis au regret de te dire que malgré ta ravissante silhouette

J’ai trouvé un autre amour qui n’est pas toujours collé à mes basquettes

Qui a meilleure mine et ,sans vouloir être désobligent,

Qui est plus réfléchie que toi, ma rose des vents.

C’est mon reflet. Ne sois pas vexée,

Mais en cette période de modernité,

Je ne pouvais pas me contenter du noir et blanc.

Je mérite bien la couleur! Nous ne sommes plus amants. 

Nombril

Si je parle de moi c’est que je suis inculte tout simplement.

On ne peut parler que de se qu’on connaît réellement,

Et ma personne est le sujet que métrise, et non pas méprise le mieux...

Bien sur parlez d’autres choses je le peut.

Mais je ne dirais rien d’intéressant et pire je risquerais de dire des sottises.

Et les sottises j’aime bien savoir que j’en utilise, quand je les utilise.

Pour moi aussi en profiter, car des fois c’est même amusant.

Si je suis mégalomane c’est parce que je suis ignorant.

Au nom du respect des autres je ne parle Pas d’eux.

Le chiot

Un chiot a eu un super cadeau:

Une fillette lui a offert un os tout beau.

Il l’a enterré pour plus tard le manger,

Mais un berger le lui à volé,

Ahuri, il cherche son bien en aboyant.

Une fois le jardin labouré, il a trouvé que néant.

Il ne comprend pas ce qui c’est passé,

Il ne peut imaginer qu’un être plus fort puisse le dérober,

Lui le petit chiot qui n’avait rien fait de mal,

Qui se retrouve sans son cadeau et avec la dalle.

Scorpion

La vie est-elle née fin octobre? Je pose la question.

Ses erreurs font-elles parties de son évolution?

Cette race se trahi, se mutile, s’exploite, a-t-elle une raison?

Elle se complique la vie, elle s’envenime avec son propre poison.

Les hommes veulent être Dieu, comme l’autre abruti l’a dit, le Destin de leur dimension,

Tout gouverner, et pour cela tout les moyens sont bons.

Cette course au pouvoir va entraîner leurs auto destruction.

Je crois qu’ils sont né sous le signe du scorpion,

Et comme lui au premier danger ils font,

Au risque de se piquer avec leur propre aiguillon,

Un majestueux et périlleux dos rond.

Voici le seul acte que je critiquerais avec passion.

Du reste il est comme tout les être de la création,

Il lutte pour sa survie, mais il devrais surmonter ses pulsions,

Il dit avoir évolué alors pourquoi s’acharner à taper ses compagnons,

Ou dans le meilleur des cas les caresser jusqu’au sang, comme c’est mignon

Il est compréhensible que l’arachnide fasse de tels actions,

Aussi maladroit que l’homme il ne se tue pas car il est immunisé contre son poison.

L’antropode des régions chaudes ne réunis pas des légions,

Pour se cacher derrière elle quand il déclenche une baston.

Eugène

Tout le monde se moquait d’Eugène, à cause de son prénom.

Mais son prénom permettait de le nommer, de l’appeler, C’est ça son rôle, non?

Les gens branchés des fêtes

Dansent, chantent à tutête.

Mais toujours sans Eugène qui de chez lui entendait la musique et les rires

On ne l’invitait pas, car on disait que là où il y a Eugène il n’y a pas de plaisir

Vive les mythomanes

Qui ment le plus souvent?

Nous? Les adultes, Les enfants?

Nous mentons tous pour les mêmes  raisons:

Pour protéger ceux qu’on aime avec passion,

Pour fuir la dureté de la réalité,

Pour tous les épater.

Le mensonge est un héritage que nous avons reçus indivis.

Nous mentons tous c’est l’un de nos vis,

Quelle que soit la sainteté d’esprit et la candeur de nos cœurs.

Sans ça pourrait-on vivre sans trop de torpeur?

Où serait le charme, sans ces élucubrations?

Où serait le piment? Ce serait l’ouverture à la désillusion.

Il y aurais plus de jolis souvenirs,

Ni de promettants avenirs.

Vives les mythomanes qui nous font voyager,

Vives les mythomanes qui nous font rêver.

Et sans les mensonges que deviendraient les pities de Destin?

Comment se reconvertiraient nos idoles, nos dirigeants, nos gardiens.

Tous ceux qui sont nos élites, nos représentants,

Tout comme moi délirons consciemment,

Mentons de bonne foi.

vives les mythomanes, vives moi.

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