Ebey

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Les pêcheurs

Nous ne sommes dans ce monde que des poissons.

Notre vie est une partie de pêche où le pêcheur est le destin ,mes garçons:

Le bouchon disparaît immédiatement,

Le pêcheur ferre, alors rapidement.

L'hameçon pénètre la gorge de l’espadon

Créant de larges lésions.

L’eau devient rouge, et se met a frémir.

La ligne se déroule pour ensuite se raccourcir.

Le bambou se courbe, tirant sur la langue de thon.

Une deuxième vague de sang recouvra le saumon..

La lutte du brochet est inutile

Face à la dextérité du pêcheur à la ligne.

Le colin vole hors de son milieu

Pour atterrir dans une épuisette bleue.

Un coup de bâton vient achever

Les souffrances de la sardine toute fraîche pêchée.

Voila le déroulement de cette vie infâme.

Mais pourquoi sommes nous toujours du mouvais côté de la canne.

Vous pourriez me dire que dans mon récit

Seul le brochet se pêche ainsi

Mais y a-t-il, non pas dans la façon, une différence

De la pêche de l’espadon, du thon, de l’homme, du colin, de la sardine, dans les conséquences? 

Docteurs Frank Heisten et Moureau

Sans être un écologiste, la nature connaît bien des maux.

Des docteurs Frank Heisten ou Moureau

Préfèrent voir nos amis les bêtes...

Il y a aussi les couveuses, l’élevage industriel...

Au pied de la table que dans nos assiettes...

Ou des poulets sont traités comme des criminels...

A la création de nouvelles races animales pures....

50 volailles au mètre carré, ce n’est pas une vie...

Crée par leurs ancêtres croyant être touché par la grâce...

Quelle vie d’ailleurs: c’est pour mourir qu’on les nourries...

D’où la création de poney nains, chats tigres...

La lumière est toujours allumée pour qu’ils mangent...

Ils devaient, ce jour là, être ivre...

Car les poules ne mangent que quand elle est éclairée la grange....

Par conter pour eux les farines d’animaux....

Une fois le poids souhaité atteint une rasia se fait sans lumière...

Et autre élevages intensifs devraient être illégaux

Le noir est censé les calmer les volailles durant cette cueillettes animalière

Ils nous obligeraient presque à être végétarien...

Mais comment être calmé quand on est sur le chemin de l’abattoir?

Je s’ai que c’est comme partout, il y a des petits malins...

Ils sont décapités et plumés mécaniquement et pas forcément dans le noir....

Des autodafés en herbes...

Les poulets sont lavé par Mère Denis...

Et que tous les défenseurs des chiens, cerfs, bœufs...

L’animal devenu nourriture est mis dans des sacs tout petits

Ne sont pas si noir que je viens de les dépeindre...

Le sachet d’entrepôt en entrepôt, de camion en camion...

Mais tout entichement, même avec un aussi louable but à atteindre...

De rayon de magasins en rayon, sous les néons...

A des contres parties: les fanatiques...

Acheté, par d’innocent consommateurs affamés, la viande part

Dangereux pour l’équilibre cosmique...

D’assiette en assiette le poulet est divisé en plusieurs parts...

Ils qui détruisent l’oeuvre qu’ils veulent bâtir...

Et la bonne chaire est bien cuisinée.... au micro-ondes....

Et détruisent l’image des personnes qui pourraient réussir...

On devrait, donc, mieux traiter notre monde...

Certes on devrait mieux traiter notre nourriture...

Notre nourriture, repas futur....

Pardon notre repas futur...

 

Les animaux domestiques, mais aussi ceux derrière les clôtures...

Non je veux dire nos amis les bêtes...

Ces traitements sont à l’origine des crises de la fin du XX em siècle...

Pour éviter des crises comme à la fin du XX em siècle...

Comme la crise de la vache folle...

Comme la crise de la vache folle

On continu pourtant a mal traiter les bêtes comme des guignols...

Mais des savants fous continuent leur démences avec leurs fioles...

Même les végétaux sont transgéniques...

Ils ont mis des gènes de poisson...

Il n’y a plus de nourriture digne d’un dîné romantique...

Aux tomates pour résister aux froides saisons...

Repos mérité

Aucun homo sapiens sapiens ne le mérite.

Où alors après une longue vie plaine de mérite.

Contentons nous de substitutions aux quels nous avons droit à peine.

Ce qui se rapproche le plus de notre idéale est l’art lui même,

Il s’en rapproche sous toutes ses formes, seul diffèrent les critères.

Par exemple ces illustrés aux modernes phylactères

Je ne vous souhaite pas de sitôt la perfection,

Non pas par sadisme mais pour d’évidentes raisons,

Prisonié de la vie qui veux t’évader,

L’art grâce à ton imagination sera ta liberté.

Humeur champêtre

Dans un champ de coquelicot

Tout me parait beau

La chenille

Qui se tortille,

Les transports publics

Qui transportent le publique

Même le lycée

La vie est un compte de fée

 

Dans un « champ » de contrôle

La vie me parait drôle.

Mes mauvais résultats

Me font rire aux éclats.

Et ceux de mes compagnons

Me font rire à plein poumon.

 

Dans un champ de bataille

Mes méninges travaillent

Pour comprendre le courage époustouflant

De ces fameux commandants

Qui jouent des vies,

Mais pas leurs vies.

Un soir de lune

Le soir, lors de la nouvelle lune

Je pense a la vie avec rancune.

Les bus dans la ville me rappellent les vers,

Ceux qui traversent les cadavres en long en large et en travers,

Se nourrissant du corps putréfié,

Formant des galeries dans le macabé.

Les rues comme ces créations animales

Permettent le déplacement des charognards idéales:

Ceux qui se trouvent dans ces transports,

Et qui traversent la ville, le mort.

Le soir du premier car de lune

Je pense aux gens sans fortune,

Les morts-vivants des villes.

Quelques riches, tels des croques morts,

Croquent, mangent, se nourrissent de la misère tels des porcs.

Les honnêtes citoyens aident ses charognards

A saigner à blanc les plus démunis pour quelques dollars,

Sans même s’en rendre compte, leur inactivité

Est la preuve de leur culpabilité.

Le soir, lors de la pleine lune

Je pense que rien ne change et que c’est une lacune.

Les gens n’en ont rien à faire,

Ils ne se battent que pour sauver leur bouffes, leurs terres,

Et c’est bien humain, mais pas civique.

La prise de conscience serait dramatique,

Les gens se rendraient compte qu’ils ne sont pas si bien que ça.

La société résisterait-elle à cette révélation là?

Ils se terrent comme les insectes grouillant sous terre

Et disent à ceux qui crient leurs misères de se  taire.

Le soir lors du dernier car de lune

Je pense à la vie avec Rancune.

Rancune est un ami à moi.

Avec lui en voyant le mode tel qu’il est, on a perdu la foi.

Les charognards ont comme compère Prospérité,

Qu’ils nourrissent sur le dos des pigeonnés.

Pour guérir la société il faut retirer ce vers solitaire

Qui bien que son hôte se meurt, prospère.

Jouer à Dieu

Marre de l’incompréhension et de tout en général

Mais tu n’as aucun souhait de disparaître,

Par contre l’évaporation des autres ne serait pas un mal.

Regarde dans le ciel l’orage qui va naître.

Le tonner qui tonne et les éclaires qui éclairent,

La végétation se plie sous de violents vents.

Les tours de béton restent les pieds bien enfoncés dans la terre.

Le ciel devient rouge sanguinolent,

Le ciel parait enflammé, l’horizon

Zébré d’éclaires bis couleurs, sur fond noir

Qui s’évanouissent sur un brouillard brouillon

Tu es le dernier être vivant et tu a du mal à y croire.

Le vide te fait peur, tu crains la solitude,

Mais tu te réjoui de ne plus subir la volonté des autres.

Plus d’arnaque, de manipulation, ni d’inquiétudes.

Tu renais en étant l’être ultime, et en étant ton propre apporte.

Tu deviens seul maître de ta vie, de ton destin.

Tu représente à toi  tout seul l’humanité.

Son avenir est entre tes mains.

Sa progression et de son évolution répondent à ta volonté

Tu deviens Destin et pour cela tu méprise

Tout ces hommes avec qui tu devais partager ce fabuleux pouvoir,

Te rabaissant à l’état d’être que tout le monde ignore et pise..

En les méprisant tu deviens indigne, sans le vouloir,

De tes nouvelles responsabilités. Tu devient aussi mauvais qu’eux:

Aussi égoïste, avec le même désir de reconnaissance,

Utilisant comme moyen et fin le pouvoir ultime des cieux,

Et par ce fait tu prend ton statut et tout recommence.

Les nuages se dissipent, le ciel réapparaît,

Les animaux quittent leur cachettes lentement,

Les autos reprennent leurs bouchons, bien concret,

Et les bruits de la civilisation recouvrent tes pas insignifiants.

Je ne sens plus mes membres

Je ne sens plus mes membres

Je suis ravis d’être dans cette chambre,

Mes gestes sont mous, ma pensée lente

Je déploie de grands efforts pour avoir des phrases cohérentes.

Les mots courir, danser, vif, éclatant,

Rapide, spide, me semble démoralisant.

Alors que calmement, sereinement,

Doucement sont mon enchantement.

Dormir oui dormir,

Quitter se monde pour de rire,

Le quitter un court instant.

Ce repos est revitalisant

Loin des contraintes, des obligations,

Notre âme joie de son évasion.

En ce moment, ma vitalité n’est plus que cendres,

Je ne sens plus mes membres.

 

Ils ne sentent plus leurs membres.

Ils veulent avoir une chambre.

Par le froid, les voila paralysés.

Plus de sensation, plus d’envies, ils sont démoralisés.

Certains essaient de les aider, de leur redonner espoir,

Mais ils ont été tellement trompé, qu’en personne ils peuvent croire.

Tous à la rues pour différentes raisons,

Tous subissent les caprices du temps et des passants pour les mêmes raisons.

Egoïsmes, refus de voir la vérité.

D’autres, se sentent impuissant, mais voudraient bien les aider.

Beaucoup ne pensent qu’à eux en hiver, quand il fait froid.

Fatigués, las de la vie, certains cessent d’avoir la foie

Des mots en vrac assaille leurs pensées:

« Maison »;   « chaleur », « nourriture »; « travailler »;

« Espoir »; « dignité ».... « nous les rendrent ».

Ils ne sentent plus leurs membres.

 

Ils ne sentent plus leurs membres.

Une paillote leur sert de chambre.

Leur lieu d’activité est appelé le tiers monde,

Lieu où la, les famines grondent.

Epuisés par le travail, tenaillés par la faim

Leurs sensations sont effacées par leurs malheurs quotidiens.

Ils ne veulent que pouvoir exister,

Non plus survivre, mais vivre dans la dignité,

Ne plus être exploité, être libre.

Ne plus avoir peur d’un futur lugubre.

« Maladies toujours vainqueurs

Pourquoi t’acharnes-tu à faire notre malheur? ».

Les techniques sont aussi nécessaires que les moyens,

Mais en plus d’enseignements il leur faut un soutien.

Enfants d’Apocalypse comment peuvent-ils ce qu’il leur arrive comprendre

Ils ne sentent plus leurs membres.

 

Ils ne sentent plus leurs membres.

Ils soufrent dans une chambre,

Victimes de la guerre

Certains n’ont plus ni père, ni mère.

Entassé, on parle déjà d’eux au passé

Car beaucoup d’entre eux sont condamnés.

Le manque de médicament et de capacité,

Obligent les amputations précipitées.

Les seules visites, à part les volontaires

Sont les journalistes chasseurs de misère.

Caméras et autres supports audiovisuels

Viennent enregistrer leurs souffrances continuelles.

Leurs décès est dans la boite alors que leurs corps est dans la fausse publique.

Mais ces films n’empêchent pas les nouvelles crises de fusillades chroniques

Ils ne sentent plus leurs membres

La guerre leur à volé et personne ne peut les leurs rendre

Âme

Lame symbole de la perfection,

Devant toi je suis en admiration.

Tu es droite et brillante,

Tu as servie à des victoires éclatantes.

Mais tu es à double tranchant.

Tu permets de nous défendre du malin, des méchants,

Mais tu es la cause de beaucoup de mots.

L’âme symbole du plus fort,

Tu as un rôle d’agresseur

Au lieu d’avoir un rôle de défenseur.

Utilisé par les croisés

Beaucoup de peuples tu as décimé 

Le peintre

Un peintre sur une toile créa la vie,

Il la fit à son image,  l’image de son état d’esprit.

Voyant que son œuvre était louche,

Il voulut la rectifier en y faisant quelques retouches.

Il les fit à la peinture à l’eau,

Qui tel un ras de marré failli noyer le tableau.

Désespéré le peintre laissa son œuvre abandonnée,

Et aujourd’hui la peinture est en train de s’écailler.

Est-ce la faute de cette œuvre, de cette chose,

S’il elle ne correspond pas aux attentes de ce demi Dieu,

Et est-il mérité l’abandon de ce tableau si affreux. 

Voix divine

Quel est ce mélodieux refrain?

Serait-se la voix de Destin?

Non je reconnais cet air,

Il est unique, et plein de mystère,

Je l’entends assez souvent,

Il est de plus en plus puissant.

Comme Ulys je suis attiré par cette chanson.

Mais lui savais qu’elle provenait des femmes poisson.

Quelle est ce son mélodieux

Qui m’appelle vers les cieux

Non le ciel n’y est pour rien,

Non c'est de ta voix qu'il provient.

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