Marre de l’incompréhension et de tout en général

Mais tu n’as aucun souhait de disparaître,

Par contre l’évaporation des autres ne serait pas un mal.

Regarde dans le ciel l’orage qui va naître.

Le tonner qui tonne et les éclaires qui éclairent,

La végétation se plie sous de violents vents.

Les tours de béton restent les pieds bien enfoncés dans la terre.

Le ciel devient rouge sanguinolent,

Le ciel parait enflammé, l’horizon

Zébré d’éclaires bis couleurs, sur fond noir

Qui s’évanouissent sur un brouillard brouillon

Tu es le dernier être vivant et tu a du mal à y croire.

Le vide te fait peur, tu crains la solitude,

Mais tu te réjoui de ne plus subir la volonté des autres.

Plus d’arnaque, de manipulation, ni d’inquiétudes.

Tu renais en étant l’être ultime, et en étant ton propre apporte.

Tu deviens seul maître de ta vie, de ton destin.

Tu représente à toi  tout seul l’humanité.

Son avenir est entre tes mains.

Sa progression et de son évolution répondent à ta volonté

Tu deviens Destin et pour cela tu méprise

Tout ces hommes avec qui tu devais partager ce fabuleux pouvoir,

Te rabaissant à l’état d’être que tout le monde ignore et pise..

En les méprisant tu deviens indigne, sans le vouloir,

De tes nouvelles responsabilités. Tu devient aussi mauvais qu’eux:

Aussi égoïste, avec le même désir de reconnaissance,

Utilisant comme moyen et fin le pouvoir ultime des cieux,

Et par ce fait tu prend ton statut et tout recommence.

Les nuages se dissipent, le ciel réapparaît,

Les animaux quittent leur cachettes lentement,

Les autos reprennent leurs bouchons, bien concret,

Et les bruits de la civilisation recouvrent tes pas insignifiants.