Une fois de plus la dédicace d’un scénariste peut s’avérer moins spectaculaire que celle d’un dessinateur. Mais Peter David fait preuve d’un tel humour dans ses scénarios que je m’étais juré de réussir à lui faire dessiner quelque chose, même un bonhomme en fil de fer. J’avais pensé l’obliger à me faire la tête de Deadpool (dessin facile à faire car il s’agit de deux demi-cercles dans un cercle). Hélas derrière moi poussait le journaliste d’un Fanzine, venu interviewé le scénariste sur sa novellisation du film  Spider-Man qui n’était pas encore sortie en France… Sic (d’ailleurs sur le net on ne retrouve pas la partie de l’interview concernant le livre… bizarre).

Impossible de monopoliser le scénariste, ni pour discuter, ni pour qu’il se mette à me faire un Sketch. J’étais tout juste bon à assister à son interview, qui a duré un bon bout de temps. Je sais maintenant ce que ressentent les gens qui viennent faire des dédicaces quand je/on monopolise l’attention de l’artiste.

Je ne vais pas ici retranscrire l’interview (vu que ce n’est pas moi qui l’ai faite) mais grossomodo monsieur David expliquait la difficulté de transformer un script de moins de cents pages en un roman de plus de trois cents cinquante pages. Il a aussi avoué que son personnage préféré était Hulk (il a travaillé 12 ans dessus, alors évidemment ça crée des liens).

Il est frustrant pour un scénariste d’attendre que le dessinateur à côté ait terminé son sketch (il était invité avec Tim Sale à Album Comics) pour pouvoir dédicacer à son tour (les deux doivent avoir le même rythme). Je pense donc que l’interview était la bienvenue, histoire d'éviter de voir Peter David bailler aux corneilles.

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