Dès la Grèce antique on fêtait Rhéa, la mère de tous les dieux, plus tard les Romains célébraient les "Matralia", fête des femmes et des mères, au mois de juin.

Après avoir totalement disparu, cette tradition fût de nouveau respectée. En effet Napoléon décida de rendre cette fête officielle dès 1806. La première fête des mères a été célébrée par l'Union Fraternelle des Pères de Famille en juin 1906, dans l'Isère. Avec la première guerre mondiale les français voient les américains écrire énormément de courrier à leur mère. Cet envoi massif de lettre pour le "Mothers Day" déjà mis en place aux Etats-Unis. De là croit l’envie célébrer aussi les mères en France. Le but étant de mettre en avant les vertus de la famille et prôner l'importance de la fécondité en cette période de déclin démographique. 
Le 16 juin 1918, à Lyon, est célébrée la première "Journée des mères", puis en 1919 une "Journée des mères de familles nombreuses" le 15 août, jour de l'Assomption de Marie, mère de Jésus. 
En 1920, on célèbre les "mères méritantes" en mai. Le gouvernement décida alors d’officialiser la "Journée des mères" en 1928. Cette fête est régie par une loi depuis le 24 mai 1950.

Fixée au dernier dimanche de mai, elle est, comme c’est le cas cette année, reportée au premier dimanche de juin si le dernier dimanche de mai est aussi celui de la Pentecôte. C’est Sonora Smart Dodd à Spokane, aux Etats-Unis, qui en écoutant un sermon le jour de la fête des mères de 1909 décida de créer une fête pour que les enfants honorent leurs pères. En effet élevée par son père, Henry Jackson Smart, après la mort de sa mère, elle voulait lui faire savoir à quel point elle lui était reconnaissante. 
Elle choisit le mois de juin car c’était le mois de naissance de son père pour organiser la première fête des pères.

Sur ce je vous laisse à vos préparatifs de cadeau fait main pour vos parents. 
Prenez donc inspiration sur les quelques idées que vous donne Pierre Desproges :

" (…) tandis que j'ouvrais machinalement le tiroir aux trésors où la mère de mes enfants et moi même engrangeons jalousement les charmants cadeaux qu'année après année les petits anges confectionnent de leurs petites mains potelées, sous la tendre férule de la maîtresse d'école. Il y a avait là, pêle mêle, sous mes yeux éblouis d'émotion paternelle, six colliers de nouilles, trois bracelets de haricots, huit vide-poches en pots de yaourt, harmonieusement enrobés de feutrine mauve et jaune, cinq boîtes à bijoux Caprice des Dieux, et trois magnifiques pieds de lampe de chez Préfontaines, consignés, certes, mais quand on aime, on ne compte pas. [sans oublier l’incontournable] déclaration octosyllabique, dont le texte, délicatement colorié façon la gerbe, enveloppe encore le joli cache-pot William-Saurin de la dernière fête des pères. 
C'est un fort beau texte. Je ne résiste pas au plaisir de vous en faire profiter. 
La Merveille : Ma vie est un enchantement / Quand je m'endors, quand je m'éveille, Ou quand je joue, à tout moment, / Une fée douce me surveille. Elle m'entoure de soins charmants / Cette merveille, c'est maman."