Julien Magnat, ancien critique dans L’écran fantastique, a subi les foudres de ses anciens confrères avec ce film qui ne leur était pas adressé, mais adressé à tous les cinéphages qui ont voué, par le passé, un culte au Rocky Horror Picture Show. Eux ont reconnu en Mallory une grande super-héroïne de cinéma.

Film de Julien Magnat avec Olivia Bonamy, Adria Collado et Jeffrey Ribier de 2001. Ce film, produit par Fidélité Productions sous son nouveau label Bee Movies, s’inscrit, avec Un jeu d’enfants et Requiem, dans la première vague des productions françaises de genre à faible budget.


L’histoire
 est proche de l’univers de Buffy. La nuit de ses noces, Mallory découvre, non sans horreur, qu’elle a épousé un démon. Elle le tue aussitôt d’un coup de hache et décide de consacrer sa vie à la lutte contre cette monstrueuse engeance. Quelques années plus tard, la voici à la tête d’un gang anti-paranormal composé de Vena Cava, une drag-queen experte en explosifs, et de Talking Tina, une petite fille télépathe. Mallory doit enquêter sur l’enlèvement du Pape par une étrange créature. Le Vatican n’approuve guère ses méthodes, mais Mallory est la seule à pouvoir retrouver le Saint-Père dans les prochaines vingt-quatre heures, avant que les médias ne s’emparent de l’affaire.

Hors norme, ce film ne se prend à aucun moment au sérieux, indecent d’exubérance, il pompe allègrement dans l’univers asiatique des mangas, ce sera même Kenji Kawai, compositeur des films de Mamoru Oshii et d’Hideo Nakata, notamment pour Ring, qui se charge ici des ambiances sonores. Puis juste retour des choses le film sera même adapté en manga.

Une fois de plus les critiques ciné n’ont rien compris, jugeant le film au premier degré il a été jeté au pilori. Que de dégout de ne pas voir ce film reconnu à sa juste valeur.