Ken le Survivant : North Star la Légende. Un titre qui promet bien des choses. Et pas que des bonnes.


Vous le savez ma spécialité c’est les BD adaptées au ciné... Mais quelle idée j’ai eu de me spécialiser là-dedans je vous jure ? Ce n’est pas toujours une sinécure. Mais avant de commenter cette adaptation du célèbre manga de Buronson et Tetsuo Hara voici :

L’histoire

Avant le cataclysme, de nombreux maîtres d’arts martiaux pouvaient enseigner leur art. Les deux plus grands étaient le maître de la Croix du Sud et le chevalier de Vega. Lord Shin (croix du sud) décide de tuer tous ceux qui pourraient s’opposer à lui, l’empêcher de rebâtir le monde à son image. Kenshiro (Ken) est rappelé à son destin par une petite fille aveugle. Il est le dernier des chevaliers de Vega et c’est à lui qu’incombe la protection des plus faibles. Qui sait si cette quête le ramènera auprès de sa douce femme Julia faite prisonnière par le méchant, depuis déjà pas mal d’années.

Cette adaptation du manga de Buronson et Tetsuo Hara vendu à des millions d’exemplaires, mais que l’on connaît surtout à travers le dessin animé diffusé pour la première fois en France le 31 août 1988 sur TF1 dans le Club Dorothée.

Ce film à la Madmax bénéficie de décors somptueux, une ville abandonnée... enfin une ville, un village, enfin un quartier, enfin deux cabanes sur un fond représentant un ciel nuageux quoi... Un décor rentabilisé car toute l’action se passe pratiquement au même endroit. Visuellement les scènes de combats sont plutôt bien faites mais on ne peut s’empêcher de se demander, alors que dans le manga le personnage de Ken ressemble tellement à Bruce Lee, pourquoi ce n’est pas un chinois qui joue le rôle au lieu d’un sosie de Chuck Norris.

Un bon film de testostérone américain qui nous fait replongr dans nos souvenirs d’enfant et nous remémore la polémique autour de ce dessin animé (rappelez-vous les associations de parents avaient voulu censurer la série à cause des gerbes de sang, les têtes qui explosent, les rapports tendus et cruels entre les personnages...) ce qui paraissait le summum de la violence dans ce dessin animé devient pure délire cartoonesque dans le film... un effet bien rafraîchissant qui évite à ce film de trop lorgner vers le style Steven Seagal.