Un film dont le titre (celui du générique et non pas de la jaquette) comporte une faute, c’est "arrête de ramer" et non pas "arrêtes de ramer", pour une fois que ce n’est pas une faute à moi...
Réalisateur : Michel Caputo
Année de production : 1979
Avec Bernadette Lafont, Patrick Messe, Michel Galabru, François Maistre, Bernard Haller

Ce film de Michel Caputo de 1979 avec Bernadette Lafont, Patrick Messe, Michel Galabru, François Maistre, Bernard Haller reste pour moi un objet assez incompréhensible. Le fait d’avoir mangé des huîtres avariées la veille ou le côté embrouillé de l’histoire à eu raison de mes dernières forces. Je l’avoue je n’ai rien compris à ce film.


Pour vous résumer le film j’ai plus vite fait de prendre le speach du DVD : "Le CID, revu et corrigé, trois siècles, plus tard. Chimène et Rodriguez couchent ensemble en attendant toujours qu’on les marie. Don Diègue a mis de l’eau dans son vin et Don Fernand, Roi d’Espagne, est devenu sénile." Puis pas la peine de chercher un autre résumé sur allociné... ce film n’est même pas référencé. On y trouve bien Arrête de ramer, t’es sur le sable"(Meatballs en VO, avec le trio Ivan Reitman-Harold Ramis-Bill Murray) sorti la même année. D’ailleurs le titre de ce film est volontairement calqué sur celui de ce film puisqu’au début ce chef d’œuvre français censé malmener gentiment l’œuvre de Corneille à travers une satire burlesque et farfelue devait s’appeler Qu’il est joli garçon l’assassin de Papa.


C’est je pense un des rares films qui contient des rires enregistrés. La volonté est effectivement d’avoir un film décalé transposant l’univers du Cid à aujourd’hui enfin dans les années 70. Hélas la bonne volonté ne suffit pas à excuser un jeu d’acteurs médiocre (ils ont l’air de savoir à peu près autant que moi pourquoi ils sont compromis avec ce film... qui parfois rigolent à l’écran de leur propre improvisation faute de réelle direction d’acteur) et le déferlement de grand n’importe quoi. Alors on mélange gaiement les tirades originales de Corneille et répliques mémorables tel que "Et moi je vous emmerde à la petite cuillère !". J’ai failli lâcher prise accablé par tant de trépignements, de cris et de hurlements. En ce qui me concerne je n’ai vu aucun fil conducteur, aucun intérêt, aucun raccord de montage, aucune cohérence, de gags ou bien de scénario. Mais les grands malades que vous êtes, j’en suis sûr, vont s’empresser de vouloir voir ce film qui m’a tant déconcerté. Quand je dis qu’un nanar est à voir absolument personne ne suit mes conseil, mais pour faire l’inverse de ce que je dis là il y a du monde... Ha j’vous jure...