Une adaptation à peine mieux que celle d’Eric et Ramzy, du héros créé par Morris en 1949.

Film de Terence Hill avec lui même, Ron Carey et Bo Gray. Cette comédie américaino/italienne de 1991 est une énième variation sur le héros de Morris. 
La première adaptation étant un 45 tours de la collection Livre-Disque Decca éditée par Philips en 1964 "Lucky Luke : Le retour des Dalton" qui raconte les aventures des Dalton qui sont à la poursuite d’un héritage.

L’histoire de ce film met une fois de plus en avant le cow-boy solitaire, contre l’avidité des Dalton. Lucky Luke débarque dans une petite ville du far-west, Daisy Town avec son cheval pour y mettre de l’ordre... Mais les habitants ne supportent pas la rigueur excessive du tireur le plus rapide de l’Ouest.


Ce film qu’il faut voir au 130e degré à tout de même attiré 1 103 026 spectateurs. Une mention spéciale pour Mario Lurashi (le dresseur de Jolly Jumper) notamment pour la scène du massage cardiaque de notre canasson préféré, et un blâme pour Vera Marzot (aux costumes) qui n’a pas réussi à trouver de chemise jaune et de gilet noir pour Terence Hill. La BO elle est guillerette et s’intègre parfaitement à cette comédie familiale qui n’a pas beaucoup d’ambition. Dommage car ce film donnera tout de même suite à une série télé de 8 épisodes toujours réalisés par Terence Hill avec Terence Hill, Ron Carey et Bo Gray.


Cette série est au même niveau que le film et n’a pas plus d’ambition, dommage quand on pense que Terence Hill a incarné un des plus grand personnage des Western dans Mon Nom est Personne. Un des épisodes est même sorti au cinéma sous le titre de "Lucky Luke 2". Les moyens, le respect du graphisme de Morris, la qualité des intrigues sont vraiment inexistants.

Même ainsi Terence Hill n’apprend pas de ses erreurs et décidera d’adapter de la même manière Don Camillo dans un série TV. Quelle peine. Quant à moi je regretterait toujours que le duo mythique des années 80, Terence Hill et Bud Spencer n’aient pas adapté une autre BD : "Astérix et Obélix". Ils avaient la carrure (le petit blond nerveux et le gros barbu) et l’humour adapté (pif paf pouf).