"Ce que je suis est une insulte à ce que je ne suis pas". Toute une promesse. Des principes. Tout un craquant. Comme dit Odessa dans son commentaire il est difficile de se tenir à ses principes. Ce sont des objectifs, on y arrive pas toujours, parfois pour y arriver il faut biaiser. 
Mon objectif à moi quel est-il ? M'intégrer à la société, la rendre meilleurs, préserver l'amour des fleures et des petits oiseaux ?
Qu'est-ce qui peut faire qu'il soit intéressent que je  reste sur la scène de la vie ? La réponse m'a aussi été dictée par le fameux petit garçon qui regardait beaucoup la télé. Vous vous rappeler de Sauvé par la Gong ? Il y avait plusieurs personnages, Le beau-gosse et sa nana, le mec super fort (mais en maillot une pièce pour faire de la lutte gréco-romaine), la fashon victime et son prétendant ridicule Scritch (le prototype du Geek que dis-je l'origine de la geek attitude… je me permets d'utiliser ce mot défini dans ma note Beaty and the Geek).
A qui pouvais-je m'identifier ? Ni au beau mec, ni au super fort… bon ok c'est la loose. Mais en fait Scritch était le pivot de la série, sans lui il y aurait eu que des gens parfait et on se serait vite fera chier. Sa force était sa bizarrerie qui le rendait drôle. Ma vocation était née faire rire les gens dès que possible, même au dépend d'une image dont je me foutais. Je ne suis pas le plus drôle du mond, je n'ai certainement pas le génie comique de Popec, mais pour moi une journée où tu fais rire quelqu'un n'est pas une journée de perdue car tu as permis à cette personne de sortir de sa condition d'être matériel.
Faire rire comme une thérapie, pour améliorer le quotidien des autres, de soi. Améliorer le quotidien des autres, pourquoi ? Relent religieux d'une culture méditerranéenne ou tradition politique familiale.
L'empathie. Voilà ce en quoi je crois énormément dans les relations humaines. Les autres c'est comme si c'était toi. Seul problème… c'est que les autres c'est des cons fini. 
Comme disait Philipe Seguin : "le monde se divise en deux, les cons et les connes". Mais moi ?

Je suis comme tout le monde, je suis pour aider ceux qui en ont besoin. Aides à travers des associations, des aides de l'Etat, des aides individuelles. Mais comme une majorité je ne me bouge pas. Combien de fois je me suis dit que ce serait bien de faire du bénévolat ? Combien de fois j'ai maudit ceux qui faisaient mine d'ignorer une personne faisant la manche. Et combien de fois j'ai fait du bénévolat ? Combien de fois j'ai ignoré quelqu'un qui faisait la manche ? 
"Ce que je suis est une insulte à ce que je ne suis pas". Je connais des gens impliqués dans la vie associative, j'y participe à ma manière aussi parfois, mais clairement je ne fait as ce que je voudrais idéalement faire, car tout simplement concrètement je n'ai pas envie de le faire. De là comment avoir un discours cohérent ? Est-ce que ce sont mes principes qui me lient, ou est-ce eux qui me forcent à faire le peux que je fais ? Je connais comme je le disais des gens impliqués dans la vie associative, comment je peux décemment discuter avec eux de manière honnête alors qu'ils font ce que je ne fais pas. Comment défendre des idées politiques humanistes et sociales si je n'applique pas moi-même ce que je dis.

Je continue de faire rigoler autant que possible, mais est-ce tout ?
Je crois foncièrement qu'on peut changer les choses, mais hélas pas avec des cons comme nous. Je crois en la politique. C'est dans les électeurs que je ne crois plus, trop souvent ils votent pour des questions qui ne sont pas celles pour les quelles ils sont appelés à voter (vote contre Rafarin lors du référendum sur la constitution européenne), réagissent à contre temps (personne ne se manifeste quand on nous sucre un jour de congé, mais tout le monde réagis quand la règle est appliquée), ne sont pas solidaire (manifestation des maraichers qui distribuent gratuitement leurs fruits et légumes interrompue car des vielles bourgeoises se foutaient les cadis sur la gueule pour avoir plus de poireaux que sa voisine)… moi suis-je différent ? Je tends à m'améliorer (faut dire que je partais d'un égoïsme maladif aussi).
Mes idées politiques sont fortes et très encrées en moi, mais je ne m'y reconnais pas toujours dans mes actes, et j'y reconnais surtout de moins en moins de candidats. Vote du moins pire, vote utile, vote de barrage… et pourtant j'y crois encore. Après tout un looser n'a-t-il pas fait tenir une série pour préados plusieurs années ? (hein quoi on me souffle dans mon oreillette que l'acteur qui jouait Scritch à tourné dans des pornos par suite faute de boulot… et monde de merde… hein c'était un porno hétéro… ouf…).

Jamais mort, jamais peur
Rendez vous très vite ami(e)(s) voyeur