Au détour d'une conversation banale sur la pluie et le beau temps arrive la phrase "y a plus de saison ma bonne dame c'est à cause de tous ces satellites qu'on nous envoie dans l'espace qui détraquent tout". Puis arrive "s'il y a des saisons c'est pour que la nature existe" Ikkkk. Non erreur. Je ne suis pas d'accord avec cette phrase. Et là ou ça se complique c'est que quand j'explique pourquoi je ne suis pas d'accord mes interlocutrices (j'ai eu cette conversation avec plusieurs personnes) comprennent pas ce que je dis.

      

Voyons si ici je m'explique mieux. "S'il y a des saisons c'est pour que la nature existe" sous entend que la nature existe et que pour cela dure il y a des saisons, ce qui sous entend que les choses sont bien faites et donc par extension qu'une œuvre supérieur opère pour que tout fonctionne bien et hop on créé Dieu. A mon avis il faut dire "les saisons ont permis à la nature tel que nous la connaissons de se développer" là il y a une notion de cause à effet, d'adaptation et non d'un équilibre cosmique. Il me semble que la première phrase est fortement inspirée de sous entendu religieux dont il semblerait que je sois le seul à percevoir. Bon je chipote sur les mots mais je trouve rigolo de voir à quel point notre esprit est formaté par la religion. Celles à qui j'ai parlé de ça me répètent que je voie des choses qui ne sont pas dans cette phrase.

  

C'est vrai que je parle très peut religion avec mon entourage car en expliquant a mes interlocuteurs souvent croyants, pourquoi je ne crois pas j'ai l'impression d'insulter leur foie ou tout du moins me donner des airs de "j'vais te dire ou tu te trompes". Je ne souhaite pas faire de prosélytisme de l'athéisme. Mais du coup c'est vrai que je n'aborde pas du tout ma vision du monde avec les autres. En quoi je suis persuadé que nous ne sommes que des "sacs à viande" régis par différents stimuli, qu'avant de naitre, il n'y a rien, qu'après non plus et qu'entre temps il n'y a que la perception des stimuli. Je me souviens m'être engueulé avec un élève de portugais à la fac qui pensait que je me floutais de sa gueule quand je lui disais que je ne comprenais pas le concept de l'âme qu'a chaque explication tout cela restait très nébuleux (souffle de vie ? Personnalité ? Mémoire de ce qu'on a été ?). Si c'est ça non je n'y crois pas. Là il a carrément arrêté de m'écouter car pour lui j'étais de mauvaise fois. Il n'empêche que mes valeurs sont très proches des valeurs chrétiennes. On ne refait pas son éducation mais pas seulement tout cela n'est que du bon sens t de l'auto préservation. Prenons un exemple parmi tant d'autres : le pardon n'est pas a accomplir par acte de bonté (on est tous gentil, vive les bisounours) mais une nécessité pour échapper à la folie (s'enfermer dans le ressentiment, le désir de vengeance).

  

Je crois très fort en une chose en l'empathie, tous nos actes sont commandés dans une certaine mesure car nous nous mettons à la place de l'autre. Aimer car on aimerait être aimé, détester car on croie que l'autre nous déteste, ménager la chèvre et le choux car on croie que ni l'un ni l'autre resteront à nous pour toujours....

  

Bon je ne sais pas si je suis très clair. Mais si ce n'est pas le cas ça n'a pas beaucoup d'importance.

  

Jamais mort, jamais peur

Rendez vous très vite ami(e)(s) prieur