Faute de temps pour envoyer à tous une carte postale (malgré la proposition récurrente de Mollo) voici un retour de notre séjour épique en Hispanie pour ce qui pour nous devrait devenir la nouvelle sortie Forumiale annuelle en lieu et place de feu Goulêmich'.

Mollo lui à rejoint Night en fin de matinée (après avoir fait dodo dans un train  qui roule et s'être levé le lendemain en centre-ville). Je suppose qu'ils ont été manger leurs churros comme prévu et récupéré les clés de l'appart'. 

Nous on fini par se décider à se rendre devant la porte d'embarquement et là je voie des super fauteuils (genre transat en cuir) on pause nos culs dessus et là Gwen à une révélation.... "dit c'est vide ici, tu crois pas que l'embarquement à commencer"... en fait il avait presque fini... un peut plus on ratait l'avion. A ce moment je reçois un texto de Mamie (que nous avions convié ils y a quelques mois à nous rejoindre) : 

Mieux vaut l'info tard remarque (et quelle info, un déménagement, pour le meilleur on espère, et avec une crémaillère ce serait bien aussi).

   

Mollo et Night font le salon, Night fait son bizz, Mollo apprend le Catalan (langue appartenant à la branche romane de la famille des langues indo-européennes. Il compte entre 9,1 et 10 millions de locuteurs en Catalogne, dans la Communauté Valencienne, dans les Îles Baléares, dans une petite partie de l'Aragon, en Andorre, dans la majeure partie des Pyrénées-Orientales et à L'Alghero en Sardaigne - LMDMF est une émission culturelle).

Nous on débarque de notre avion-bus (en fait un avion Brit Air, filiale bretonne d’Air France qui construit ses avions dans des couloirs, les hôtesses lors de leur 'pestacle' de Mime de Rien*, où elles présentent les sorties d'avion, ne décollent pas les coudes des hanches). On arrive à Barcelone après 1h de train (le train roule à 2 à l'heure et s'arrête en pleine pampa à des gares imaginaire). On sort de la gare et au lieu de prendre le métro on décide de se rendre à notre lieu de rendez-vous a pince à l'instinct (Moi j'avais une carte faite à la main qui menait pas au bon hôtel de toutes façons).

   

N'arrivant vraiment pas à retrouver la place Tetuan on squatte une librairie pour analyser un plan de la ville (non il n'y en a pas sur les plans de bus, enfin pas des exploitable). La vendeuse arrive au bout de 10 minutes pour nous demander d'acheter ce maudit plan... on aurait préféré une photocopieuse en fait pour se faire une copie de la page. Bon finalement tout va bien on retrouve les loustics qui nous attendaient au lieu dit. On va à l'hôtel. On doit tous les 4 se faire enregistrer. Enfin tous les 5 puisque le gardien à demandé les papiers de mon sac pensant que c'était une personne. Après lui avoir (non pas sans devoir insisté un peu) que mon sac à dos n'était pas un être humain, il a mis plus d'une demi-heure pour imprimer les docs qu'on devait signer. Pour Gwen il baiss les bras, il semble que je fasse buger le réseau informatique de l'hôtel. On monte poser nos baisenville et découvrir le sublime espace qui est à nous pour trois nuits. Deux chambres, un salon, une cuisine, une terrasse, une salle de bain (avec baignoire arrrr). On sort pour aller manger à la Rambla, mais à ce moment Gwen ce fait plaquer au sol par le gardien pour qu'il signe la feuille qu'il à tout de même fini par réussir à imprimé.

   

Finalement on arrive sur place grâce aux talents de limier que l'on découvre de Gwen et qu'on utilisera pendant tout le séjour (c'est un excellent pisteur à l'air libre, dans les lieux confinés comme le métro il plante un peut mais si non il ne se goure que si on met en doute ses dires). Un très bon resto où on nous fait attendre pour faire classe, et la classe passe par les rayures à tout va partout. On mange une cuisine délicieuses sous une plus de vanne casher (en effet le thème de la soirée était Popek). Night Manque de poignarder une asiatique (non en fait il s'avère que c'était une méthode de drague).

On décide de se balader un peut avant de rentrer. On remonte la Rambla en slalomant entre les vendeurs de "Canich' " (nom de code pour les canettes sur les chantiers), les vendeurs ont plusieurs grades (de lieutenant à Colonel) en fonction du nombre de canich' à leur garde (en cas de descente des flics faut pouvoir justifier que toutes ces canich' c'est juste une conso perso). Ces vendeurs sont livrés par pack de 12 par mètres carrés !! Donc on remonte la Rambla  en slalomant entre les vendeurs de "Canich', disais-je avant de m'interrompre moi-même de façon mal polie, et les prostiputch' qui montrent la marchandise aux passants ("énorme dans tous les sens du terme" dira Gwen) et qui tâtent de la poignée de Panda !

  

     

On trouve sur le port un café qui nous reçoit à 15 méxicains/serveurs qui font la gueule et nous fout dehors cars ils doivent démonter le pont pour une demi heure à coup de sonnettes. Cherchez pas à comprendre, on doit calter avant que le pont soit retiré. Là une belle plante nous poursuit et nous dit "vous êtwe Fraçais ?" "oui" "moi aussi jé suis de la France" "..." là son mec arrive "I'm not French and I don't Speak French" il prend la nana par le bras et se barre avec, elle nous lance des SOS de détresse pour qu'on la délivre de ce pays. Nous on essuie les remontrances de Night pour ne pas avoir tenté de lié connaissance avec elle. De mémoire c'est tout pour cette journée.

         

    

Gwen et moi on quitte l'hôtel pour visiter un peut, on fait l'arc de triomphe (construit par l'architecte Josep Vilaseca i Casanovas, en tant que porte principale de l'Exposition universelle de 1888) et le parc de la Ciutadella (avec ses dragons, son château à la Disney en rénovation et son mammouth). Après on va à Norma un des plus beau comics shop jamais visité (haaa le choix ibérique en versions espagnole est inpressionnante). Après avoir cherché des DVD d'occaz on va à la supérette et là c'est la 4e dimension : dans la supérette il n'y a que des caisses et rien à vendre. En fait il y a un ascenseur qui mène a un parking réaménagné en supérettes (en France on aurait mis des fringues à vendre, de la parfumerie ou un truc...).

  

  

  

On décide par la suite d'aller au Castell de Montjuïc qui domine la ville, mai on renonce à y aller en téléphérique trop chère... et on fini par rater le bus. Night, distrait par des gamines de 15 ans laissant ainsi l'occasion à une de 12 ans de venir l'embrasser par surprise. Après cet épisode, on décide de se baisser les bras sans avoir vu le Montjuïc. On repasse à l'hôtel avant d'aller rejoindre Laure (une amie à Mollo) avant que Michou Chouchou (son homme)  ne rentre.

  

Mollo, malgré nos doutes, arrive à nous amener à l'appart de son ancienne collègue, on monte dans l'ascenseur pour se rendre au 4e. Et là après une longue montée l'ascenseur s'ouvre sur le mur. On est bloqué entre deux étages. Et l'ascenseur indique que nous sommes au 8e (il n'y a que 4 étages !!). 1h d'attente, les voisins ne répondent pas à nos cris de détresse, Laure demande tous les 1/4 d'heure si le réparateur nous a rejoint dans l'ascenseur (sans doute par téléportation) et rassure Night en disant qu'on risquait sans doute de manquer d'air, Michou Chouchou en arrivant nous engueule de ne pas avoir vu écris en petit derrière la porte que le nombre limité était de 2 péquins.

Non je rigole on n'a pas crié on était en bonne compagnie et en plus le 'réparatateur' ne nous a même pas engueulé car la panne aurait peut se produire même à vide.

  

      

   

On arrive finalement à l'appart, on va manger dans le noir sur la terrasse (on profite de la superbe vue de ce Triplexe). Michou Chouchou a tenté de mettre le feu à une torche en bambou et il nous met à l'aise avec sa froideur, son côté hautin et suffisant. Laure qui avait envie d'aller au resto avec nous est restée bloquée sur place saisie de douleurs au ventre, se demandant si elle avait rangé le chat, débranché l'aspirateur, refait le papier peint. On a tout de même réussi à aller au resto fashon où des gens qui n'étaient pas rentré dans les toilettes en sortent, ou des nanas s'enferment dans des toilettes pour handicapés. 

La journée qui était sous le signe de Bigard (thèmes des vannes qu'on s'est lancé) s'est fini par un squat à l'hôtel tous les 4, avec un Gwen endormis qui zappait par réflexe sur toutes les chaînes diffusant des pornos.

   

Après avoir regardé TV Dieu (avec Punky Bruster qui chante avec l'équipe du magicien d'Oz un super héros et un gamin arrivé en free style les louanges de dieu et de la bible), chaine qui le soir diffuse des porno religieux aussi, on va petit déjeuner des churros farcis pour le petit dej dans le parc Ciutadella. On est dans une allée où ne passe que des hommes, on comprend plus tard que les femmes font du sexy-streatching un peut plus haut.

   

Après on se rend enfin au véritable but de notre city-trip au festival Ficomic qui acceuillait Mark Waid, Jim Lee, Mike Mignola, Jim Starlin, Terry Dodson, Todd Nauck et Tome (du Spirou). Le salon est formidable, riche, grand, bonne ambiance, les auteurs sont accessibles et tournent régulièrement, il y a quelques cosplay (Jay & Bob, Watchmen, JLA, One Peace...). Il est évident qu'on a envie de revenir, en une journée on a autant de dédicaces que les 4 dernières années d'Angoulême. On y croise les sosies de X-Man et OL. On y rencontre les vrais Anne et Arnaud de http://pulpscomics.blogspot.com. J'arrive à être trois fois de suite le dernier de la file de Todd Nauck et j'attend donc jusqu'à 21h pour repartir sans dédicaces, un peut comme pour ma célèbre dédicace de Dell'Otto lors de mon premier Angoulême. Que de souvenir.

   

    

  

On décide de repartir manger à las Ramblas. On est encore démarché par les Prostiputch et l'armée de Canich'. Un mec, comme lors de notre première soirée tente de nous vendre un "resto" avec tapas gratuites, boissons gratuites, dîner gratuit et filles payantes. "Non merci monsieur" "vous aimez pas les filles ?"... no comment. On fini dans un resto à tapas où Mollo est persuadé d'avoir parlé à un serveur chauve alors qu'il n'a parlé qu'a barman chevelu.... du coup il ne comprend pas (et nous en mode "suivre" on réagis pas plus) que l'info de notre souhait de manger du comestible soit transmise au serveur. On mange bien et on fini par une ballade digestive nocturne sur le port Vell. 

  

Après une nuit dans le couloir, ce soir là je dors dans le salon pour fuir les ronflements de Gwen. Tel un animal je tourne de plus en plus dans le bosquet pour trouver un terrier ou dormir.

   

Premier debout je regarde encore TV Dieu, aujourd'hui des marionnettes et des gars en costume (façon 1 rue Sésame du pauvre) ouvre une porte dimensionnelle qui attire Marie (la sainte vierge) qui vous dit combien son fils est sympa, et que si tu veux être cool faut l'aimer dans ton petit coeur d'enfant.

On va rejoindre le bus qui nous amène à l'Aéroport après faire béco à Mollo (qui rejoindra Night dans la journée). On fait la queu 1/4 d'heures pour monter dans le bus avant de se rendre compte qu'on a pas assez de monnaie, du coup on refait la queue (le temps d'aller chercher de la monnaie au distributeur (du coup on reperd 1/4 d'heure). Arrivé à l'aéroport notre problème de monnaie continue (pour payer le déjeuner) du coup on ramasse les pourboires laissé sur la table pour payer le miam miam de Gwen. Lors de mon passage au Rayons X (enfin de mon sac et de mes chaussures) le vieux "gros barbu" qui surveille l'écran de contrôle (et voie le contenu de mon sac) me demande si on vient de la Comicon (Comics Convention) et me dit que "Batman est le meilleur" et des trucs que je comprend pas car le Castillan c'est zarb comme langue, comme un espéranto étrange (il y a du Français, du Portugais, de Italien.... mais pas de Castillan hein!).

  

On reprend notre avion/bus, Gwen à l'allée et au retour est côté hublot (alors qu'à notre retour de Portugal il avait peur).. il tremble un peut aux turbulences et aux grincements des ouvertures des roues. Mais le crash de début d'été annuel n'est pas pour nous mais pour le vol AF 447 en provenance de Rio.