Vu le succès de ma note précédente sur Hadopi je relance le taux de réponse sur mon blog en relançant le débat. Cette fois pas question de liberté individuelles mais de droit du travail. Voici quelques thèmes pour vous faire réagir :
   
Brice Hortefeux qui n'exclut pas un relèvement de l'âge de la retraite comme l'ont fait les Allemands sur une trentaine d'années jusqu'à 67 ans. Propos recueillis lors de l'émission «Dimanche soir politique» (France Inter/Le Monde/I-Télé). Et malgé celà on tente de vous faire racheter vos cotisations correspondant aux années d'études sanctionnées par un diplôme et/ou des années d'activités pour lesquelles le revenu a été insuffisant pour valider quatre trimestres sans savoir quand on en profitera...  
   
Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, qui a proposé que les salariés puissent être autorisés, via le télétravail, à poursuivre leur activité professionnelle pendant leur congé maladie ou maternité. Devant le tollé pas proposition a été retirée.
  
Dernièrement le gouvernement souhaitait assouplir les restrictions auquel est soumis depuis 1848 le prêt de main-d'oeuvre entre entreprises. Bref faire des salariés de purs objets. Le risque étant que le salarié ne soit exploité par un intermédiaire et qu'une entreprise n'utilise de la main-d'oeuvre prêtée pour contourner les garanties dues au reste du personnel. 
  
Sans parler du projet sur le travail dominical pour tous les commerces de détail dans les zones dites "touristiques" et que les magasins d'alimentation pourront ouvrir dans toute la France jusqu'à 13 heures. Enfin, les enseignes de la vingtaine de "zones d'attractivité commerciale exceptionnelle" des agglomérations de plus de 1 million d'habitants (Paris, Lyon, Marseille, Lille) seront autorisées à ouvrir sur proposition du conseil municipal et après consultation du président d'agglomération. Le tout sans repenser la conception social du week end. Est-il nécessaire de conserver des jours de repos commun à toutes personnes vivant en France ? Peut-être plus, mais que propose-t-on comme nouveau modèle ?
    
Et pour finir un petit mot sur le contrat de travail unique dont on ne parle plus depuis un an "qui n’est pas la fin du contrat de travail indéterminée mais la fin du contrat de travail à durée déterminée" comme le dit le site de l'UMP. L'idée étant qu'en cas de licenciement, les exigences juridiques pesant sur l’entreprise seraient allégées (plus d’obligation de reclassement, interne ou externe et le juge ne pourrait vérifier l’existence d’un motif économique)...
   
Voilà, lachez vos comm.  
Illustration de indre.parti-socialiste.fr