Les saisons de 62 à 64 sont inédit en France (donc dispo en VO sous-titré uniquement). C'est pas les plus sympa. Déjà car le rythme du direct (le show était live à la TV) n'aide pas (par contre on peut compter un bon nombre de micro dans le champ) n'aide pas et les scénarios sont premiers degré (la base étant du simple polar). Steed devient petit à petit le perso principal. C'est en fin de seconde saison qu'il commence à travailler avec des partenaires féminines : Cathy Gale et Venus Smith. Il n'y a pas à regretter que ces épisodes n'aient pas animés les écrans Français. 

Les tenues de cuir de Cathy Gale n'ont rien à envier à celles d'Emma. Le cuir (matière résistante) avait été choisi car lors d'un épisode la tenue ne tissu trop moulante avait craqué au niveau des fesses lors d'un épisode.

Bon là on rentre dans la légende. La  première saison diffusée en France (la 4e en réalité) est encore en noir et blanc.

Emma apparaît très rapidement comme la femme parfaite : intelligente (un QI exceptionnel), drôle, débrouillarde, classe, forte, cultivée, bagarreuse, féminine, et malgré ça elle arrive à se faire faire prisonnière et ligoter façon bandage. Le passage à la couleur (lors de la saison précédente) s'accompagne du geemik « On a besoin de nous... ». les scénarios plein d'humour et d'une atmosphère expressionniste / SF soft à marqué plus d'un scénariste : l'épisode Hellfire Club a inspiré Claremont et Byrne dans UNCANNY X-MEN pour créer le club de damnés, Arcade (personnage Marvel apparut dans le Marvel Team-Up n°65) aussi ressemble à un méchant de la série....

Dans la saison précédente, le dernier épisode présentait un nouveau personnage : "mère grand" (qu'on ne reverra que dans la seconde moitié de la série et qui pourtant deviendra un personnage iconique de la série), patron de Steed, qui forme une nouvelle recrue. A la fin de cet épisode le mari d'Emma Peel revient (on le coryait mort), elle doit donc quitter Steed pour le rejoindre, en quittant l'appart de son collègue, elle croise l'apprentie espionne, Tara King" et lui passe le relais "Steed aime qu'on tourne la cuillère de son thé dans le sens inverse des aiguilles d'une montre". Les épisodes sont parfois plus barrés que lors des deux saisons précédentes, mais le duo marche moins bien (au moins les scénaristes n'avaient pas tenté de faire un clone d'Emma). Le dernier épisode de cette série se fini dans une salle pleine d'ordi. Tara appuie sur un bouton et là on découvre que le pièce était en fusée. Les voilà partis dans l'espace, mais pourront-ils revenir sur Terre pour la prochaine saison ? On nous lrassure : « Ne vous inquiétez pas, ils reviendront bientôt ». Ce sera le cas mais seulement pour Steed et 7 ans plus tard.

   

En 1976, la série renaît sous le titre britannique The New Avengers en co-production avec TF1. Steed a cette fois deux collaborateurs, Purdey (le belle qui aime en secret Steed) et Mike Gambit (le jeune, là pour les scènes d'action que le "vieux" Steed ne peut plus assurer et pour établir un triangle amoureux, il lorgne sur Purdey). Les épisodes sont assez inégaux, mais certains retrouvent l'esprit de la grande époque. Toutefois les couleurs façon Derrik de ces deux saisons n'aident pas plonger dans cette série. Et les épisodes parisiens ne relèvent pas le niveau (pas même le seul épisode double de toute la série).