47 heures et 30 minutes.
    
Haaaa du super héros à l'ancienne. Je n'ai pas dans ma besace les 9 heures d'émission de 1935 (radio diffusée en Californie durant 34 épisodes), ni celle de France-Inter (de Philippe Manoeuvre) et il me manque 3 DVD de la dernière série animée mais c'est déjà plus que pour les Dick Tracy (où je rame un peu pour chopper les téléfilms).

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Alors dans l'ordre les sérials avec Larry Buster Crabbe : Flash (1936), Flash Gordon’s Trip To Mars (1938), Flash Gordon Conquers The Universe (1940) sont de magnifiques exemples de ce que pouvaient être ces séries ciné. Entre 13 et 15 épisodes, nous suivons ces aventures à épisodes fantastiques, avec un sur-jeu des acteurs, des décors studio magnifiques et des cliffhanger de fin d'épisode téléphonés à souhait.

La série TV de 1955 avec Steve Holland est juste horrible, filmé en Allemagne de l'ouest dans des studios dévastés ça file la chocotte. Qualité scénaristique et qualité du support fond du visionnage une pénitence douloureuse. A concéder tout de même : un intérêt historique pour les scènes en extérieurs dans une vrai ville dévastée.

Les séries animées sont plutôt bien foutues. Que ce soit The New Animated Adventures of Flash Gordon (1979) - super fidèle à la BD et avec une première saison construite en série à suivre - ou Les Défenseurs de la Terre (1982) réunissant Mandrake, le Phantom (tous deux personnages créé par Lee Falk) et Flash Gordon, on prend plaisir à retrouver Guy l'Eclair (son nom en français). Même si la seconde série est un peut plus bateau et moins fidèle. Mais côté fidélité ce n'est rien face à la série animée produite et distribuée par Dupuis Production (1999). Flash est un peu trop rajeuni à mon goût. Mais là ce n'est rien encore.

Côté rajeunissement, le pire est à venir en 2007 avec une série TV qui ressemble plus à un Smallville qu'à des aventures intersidérales. Les personnages sont fades, les scénarios et costume lamentables (kitch mais sans la poésie pop art). On retrouve un peu de l'ambiance originel dans les 5 derniers épisodes (mais faut se farcir les 16 épisodes précédents).

Pour finir (car je ne parlerais pas de parodies Flesh Gordon) : le film de anglais de 1980 (avec la musique de Queen). Pour moi un des meilleurs films de super héros. Fidèle à la BD, à l'esthétique d'Alex Raymond, les FX et le ton du film sont légers, poétiques. Le côté décalé le rend surréaliste et clairement hors du réel. Un film à garder sous la main pour les coups de bleus.