Ebey

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Quart d'heure bucolique

Le soleil brille, les oiseaux chantent,

Les oiseaux brillent, le soleil chante.

Tout va bien dans le meilleur des mondes.

Plus de réflexions profondes.

On se détend, on se relaxe....on pense à rien;

On sent le vent sur notre visage, nos pieds, vos mains.

Allongé sur l’herbe, qui chatouille votre nuque,

Vous fermez les yeux, pour décompresser, il y a pas de meilleurs truc

Le nez vous démange, ce n’est pas douloureux mais gênant.

Vous n’osez vous gratter, bien que se soit ennuyant,

Vous ne voulez pas bouger car vous êtes bien installé.

Cette sensation disparaît durant un cour instant, et vous êtes soulagés

Puis elle réapparaît sur la paupière de votre oeil endormis.

Vous l’ouvrez brusquement et vous voyez un papillon qui s’enfuie

Une fois la cause de votre démangeaison partie vous refermez l’œil en souriant.

Quand une personne vous prend par l’épaule violemment,

Et vous jette hors du parque-Loke se lève brusquement-

« Interdit d’aller sur la pelouse » qu’il est marqué sur une plaque.

Bien venu dans un monde...

Venu sur Terre sans avoir rien demander

Il subit de nombreuse agression, pressions,

Tout au long de la vie, obligeant à la combativité.

Ceux qui se sentent menacé par des espions,

Tous les paranos, croyant à un projet diabolique,

Qui se renferme sur eux, dénigrant les indigènes,

(Certes il y a une progression de l’humanité, fatidique,

Vers un abîme, mais ça c’est un autre problème),

Se trompent de combat, c’est eux l’ennemi.

Incapable d’assumer leurs différentes facettes,

Leurs sentiments, leurs dires et leurs envies,

Aussi flous soient-ils dans leurs tête

Révèlent des étapes différentes étapes de leurs formations.

Nous ne nous sommes pas forgé en un jour,

Et l’adulte finit par suppléer en nous le garçon,

Ce que nous sommes est une injure

A ce que nous ne sommes pas.

 

L’enfant qui comprend qu’il est condamné

Quitte l’enfance et pour devenir quoi?

S’il profite de la vie insouciante pour ne rien regretter

On dit qu’il est devenu un adolescent

On dit qu’il est devenu adulte s'il ignore cette évidence,

Pour pouvoir se dédiquer à son sort.

Quand il récupère la philosophie de l’adolescence

On dit qu’il est vieux et presque mort.

Mais nous ne somme que des morts en sursis,

A la moindre écartade condamnée.

Nos différentes personnalités en perpétuel conflit

Se demande devant la mort quelle attitude adopter.

Cycle

Naissance d’une future nouvelle victime du temps

Il est beau, gros, il ne pleure pas car il tête.

Quelque années passent, maintenant il est grand,

Il se nourri convenablement de viandes et de poisson,

Il travail dur pour assurer son avenir,

Il passe des examens et des concours d’admission.

Plus tard il trouve un emploi: servir.

Il sert les plus grands, les plus grands truands.

Il finit très rapidement au fond de la mer

Avec aux pieds de belles chaussures en ciment

Un cercueil vide avec son nom dessus est enterré au cimetière.

Alors que son corps est invité au dîner des requins.

Ces poissons sont péchés après quelques temps.

Une autre future victime du temps le mangera avec du pain,

Car il se nourrira convenablement,

Il travaillera dure pour assurer son avenir,

Il passera des concours qu’il réussira.

Enfin peux-tu me dire

Que plus tard ce genre de cycles n’existera pas? 

X-files

J’ai eu peur une fois en rentrant du lycée

Je suis passé près du grillage d’une maison abandonnée.

Le feuillage, qui la recouvrait, ondulait.

Les vagues qu’il formait me suivaient.

Je savais bien que ce n’était pas normal.

Je me suis mis à penser que c’était un fait paranormal.

Et si c’était un ancêtre qui voulais communiquer avec moi?

Et si c’était un monstre qui voulais dévorer mon foie?

Je me mis à trembler, je pris mes jambes à mon coup.

Je courus à travers l’allée, je me méfiais de tout.

Puis, une raison plus rationnel m’illuminât.

Et si c’était une nichée qui avec moi s’amusât?

Et si c’était ces oisillons qui sur les branches, en sautant,

Firent cette holà pour la quelle je claqua des dents?

Seul l’inconnu fait peur.

Et j’ai découvert que l’inconnu n’est pas si effrayant, petit joueur.

Je relève ton défit, et me prête à ton jeu sur le champ.

Même si cette action, venant de ta part, me surprend.

La bonne mine

Quel est la création éphémère,

Composée d’un bâtonnet,

Où une mine de graphite est prisonnière.

Et avec les quels je dessine des comics maison

Gagné c’est le crayon,

Si facile à utiliser, à gommer.

Il permet ce qui est impossible dans le monde réel

Revenir en arrière tout effacer,

De recréer le monde de manière personnel,

D’aussi courte durée.

Que nos envies, que nos amours.

Sans le super flux de la couleur

Il nous crocs la vie jours après jours,

Le plus simplement sans difficulté majeur,

Aussi éphémère que la vie

Aussi symbolique que nos songes.

Son doux souffle sur la feuille, se doux bruit

Est diffèrent des quotidiens mensonges,

Il ne ment pas car il met à nu notre esprit.

Et ses cris quand on le taille

Me rappelle que tout à une fin même la vie

Aussi éphémère que cet outil de travail.

Au bout du tunnel

J’ai vu le tunnel, avec la lueur, là bas  au loin.

Pas de peur, pas de question

Plus rien n’existe à part cet horizon.

Un seul but: s’approcher le plus de ce lumineux point.

Certains l’appellent l’antichambre de la mort.

Il y fait froid, un froid métallique.

On y sent la poudre, cette odeur antipathique.

Ce lieu sépare à jamais l’âme de son corps.

Certains disent qu’à l’arrivée

Une vraie vie, la vraie vie, peut commencer.

Certains moins sûre, pour mettre toutes les chances de leur côté prient

Face à ce tunnel tout est perdu!

Voilà ce que j’ai vus

Quand j’ai regardé le canon d’un fusil.

SF

Les séries de science fiction

Nous enseignent l’homme et sa condition.

L’espace l’ultime frontière

Où des homos sapiens sapiens sont prisonniers sur un bout de terre

(Ceux qui s’échappent ne s’échappent pas bien loin).

Année interstellaire: 15 ans avant mon cousin.

L’univers selon certains, est illimité.

La lumière des étoiles ne peuvent donc pas l’éclairer.

Pour d’autres sa taille suscite des réflexions.

Tout dépend de son expansion.

Le Big Crunch, collision des galaxies

Permettra à un nouveau Big Bang un recommencement infini.

Regarder au dessus de vos têtes, le vide béant qui vous entoure.

Comparez-le à votre taille insignifiante, à votre squat dans le monde des vivants si court

Les notions qui nous dépassent et qui nous entourent

Pique la curiosité de notre espèce depuis toujours.

Regardez ce temps si lent qui s’écoule pour créer une galaxie,

Et le temps si court pour bâtir des villes, créer la vie, bâtir descimetières, créer des tueries.

Qu’adviendra vos efforts, votre oeuvre achevée

Quand vous ne vieillirez plus mais pourrirez.

Le soleil devenue naine blanche, n’aura pas besoin en explosant

De les détruire, car le temps les auras réduit à néant

L’homme n’est pas mature pour vivre sans règles traîtres?

Que de restriction pour qu’il ressemble de loin à ce qu’il prétend être

Il faut profiter de la vie, qui sans ce la compliquer est déjà assez dure

Faites comme prônait l’inventeur de la seringue: Epicure.

Profitez du moment présent qui....Houps! Il appartient déjà au passé.

Ne vous en occupez plus, préoccupez vous de celui qui va arriver.

Pas de passé pas de futur, seul compte la seconde actuel improvisée

La passer avec brio est petit moment pour l’homme un grand pour l’humanité.

Le loup de la vérité

Dans le ciel j’ai vu deux lumières indistinctes.

J’eus l’impression d’être épié par Destin.

Dans l’obscurité de la nuit profonde,

J’étais comme surveillé par des pupilles très rondes.

Ces points lumineux,

Me rendaient nerveux.

Les yeux du néant me dévisageaient,

Et si j’étais appelé pour répondre de mes méfaits.

Non, car après un court instant,

Je me sentis très confiant.

Adieu la peur, la chaire de poule.

Je regardais ces deux « ampoules »,

Cette lumière venue du ciel m’illuminât.

Je découvris la vérité avec éclat.

Je la découvris, comme un amnésique

Qui vivant de manière pathétique

Ce rappel de son nom.

Mais pour qui, hélas, le futur ne fut passa plus bon.

Ces deux lumières me faisaient penser aux yeux d’un loup

Animal qui amena le savoir et la sagesse à beaucoup.

La vérité retira son loup devant moi, elle se démasqua.

Ce souvenir jamais ne me quittera.

Cette révélation il vous faudra la chercher, la débusquer.

Et si Destin veut vous aider, un loup vous sera envoyer.

Bonjour petite fille,

Petit poème de Magic Steffie publié dans le journal du Lycée, alors pour ne pas oublié le voici ici retranscrit.

Tu es née sachant que tu vas mourir.
Comme tous les autres, tu vas grandir,
Comme tout le monde, tu vas découvrir.
Découvrir que ce monde est trop triste pour toi.
Toi, petite, qui est pleine de joie.
Tu découvriras le vrai monde, ce monde insignifiant
Et là, s’arrêtera ton rire insouciant.
Et comme moi, tu deviendras mélancolique ;
Comme moi, tu demanderas juste un peu d’amour et de gaieté. Adieu petite fille,
Tu ne m’as pas laissé le temps de te le dire.
Tu as découvert ce monde et tu es partie.
Partie, sans un mot, juste pour fuir.
Petite, pourquoi ne m’as-tu rien dit ?
Je t’aurais aidé, j’aurais essayé
De faire revivre ton petit cœur blessé.
Et même si tu n’es plus de ce monde,
Sache que je garderais
Comme un souvenir
Ton plus beau sourire.

Page des lecteurs de Nova 216

Courrier publié sous le pseudo de mon grand père maternel, le mois d'avant j'avais été publié sous celui de mon grand père paternel. Vous pouvez aussi retrouver mention de moi dans les nova 201,207, Avengers 9-10, Spider-Man (2°)15, Marvel Elite 8, Kabuki Reflections (en photo s'il vous plais) et Comix Box (2°) 3.... mais voici la lettre en question :

On les appelle Comics.

Certains personnages ont plus de 40 ans,

De dessinateur en dessinateur, d’histoire en histoire,

Reflet de notre vie, on s’aperçoit

Mes héros préférés sont les fantastiques,

Red est devenu l’homme élastique,

Il y a aussi Johny, la torche humaine, le frère de Jane,

Ensuite vient Spiderman, alias Peter Parker.

Piqué par une araignée lors d’une expérience,

La médaille de bronze revient à silver surfer,

Mais depuis libre il est, et dans l’espace il vit.

J’entends par là les scénaristes, les traducteurs, les publicistes,

Marchands, dessinateurs, enfin longue est la liste.

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